Il faut en parler de ce livre. Bien écrit, de la vraie littérature, avec des vraies grandes phrases, des belles descriptions de nature comme de sentiments.
De la psychologie voire mieux un peu de psychanalyse judicieusement glissée. Lacan n'est pas loin. Oui je dirai Lacan, pas Freud.
L'héroine au triple destin, femme bafouée, humiliée, violentée, femme libre amoureuse, femme malade, mais toujours soumise, à l'homme, à la maladie, refusant le bonheur ?
Femme plutôt que mére, peu affectueuse envers ses enfants, rigide et conformiste avec eux.
Femme secréte ne révélant qu'une partie d'elle-même, l'autre nous étant contée par... à vous de lire.
Elle préférat s'enfoncer, voire sombrer dans l'amour et les forêts plutot que rebondir dans une vie trop conforme, trop plan plan, comme une surface plane sur laquelle elle ne peut que se buter et pas rebondir.
Sont-ce ces six heures de bonheur qu'elle s'est octroyées (voire un peu plus, on le saura à la fin) ou treize ans de victimisation qui auront influé sur son destin. Ou ni les unes ninles autres finalement.
La vraie Bénédicte Ombredanne (ombre damnée) se situe dans quel registre ?