Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.


Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.

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lundi 24 septembre 2012

0 Reflets dans un oeil d'homme - Nancy Huston

.... dans un oeil d'homme ou pourquoi pas tout simplement dans le regard de l'autre.

Entre Beauvoir et Sartre ? euh ! prétentieuse !

Je te regarde me regardant et je me vois te regardant qui me regarde ce qui me renvoie mon regard te regardant qui me regarde ! Mais tout cela ne vous regarde pas !

Alors là Nancy Huston fait très fort entre le "magazine féminin" et le "manuel de psycho pour tous à deux balles" je me suis posée la question de ce que je lisais.

Bien sûr Nancy Huston dit que ça la repose d'écrire des 'essais' car écrire des romans l'épuise davantage.

Est-ce vraiment un essai ? peut être. Un thèse de maîtrise de psycho, à voir. Elle a prit des éléments de sa vie pour en faire une compilation et un objet de "réflexion personnelle" sans doute.

Dans cet ouvrage à l'instar d'Infrafouge où Diane Arbus luis sert de fil, Nancy prend pour ligne rouge un personnage réel : Nelly Arcan, aka Isabelle Fortier qui fut prostituée puis suicidée à 31 ans.

Rien n'est vraiment faux dans ce qu'elle nous raconte. L'impact qu'ont eu sur les femmes les divisant profondément le féminisme et la photographie. Mais on est mal à l'aise et désarmée en lisant son ouvrage

Le féminisme, vouloir être respecté en tant qu'être humain à part entière et non comme porteuse d'un vagin et d'un utérus, un faiseuse de gosse ou une mère. Ça c'est être MON ESPRIT
La photographie, qui déboussole plutôt car nous renvoie à notre image que l'on compare à celle des autres que l'on veut égaler, en beauté, en appat sexuel, qui nous renvoie à la faiblesse de la gente féminine : la coquetterie. Ça c'est être MON CORPS

 Lire p. 157 :
 ".. Voilà le double blind, la double contrainte de la modernité à l'endroit des femmes. Il les plonge dans des interrogations sans fin. Le vrai moi, se demandent-elles maintenant, est-ce la femelle atavique en moi qui souhaite séduire, être désirée et aimée par les hommes... et le faux, la bonne élève, bonne citoyenne, bonne travailleuse que je fais semblant d'être pour donner le change ? Où au contraire, le vrai moi est-ce la bonne élève, bonne citoyenne, bonne travailleuse, et le faux l'apparence, cette surface plus ou moins trompeuse que je donne à voir au monde ? Où est le vrai et où le faux ? Suis-je mon corps ou mon esprit ?

Voila moi je suis pas d'accord, j'ai l'impression que l'on n'a pas le choix avec elle :
soit on est voilée soit on est violée. Il est vrai que ce sont les mêmes lettres qui composent les deux mots et que l'on a vite fait de pouvoir passer de l'une à l'autre.

De plus dans l'interview que vous trouverez ci-dessous, elle dit que dans son précédent ouvrage "Infrarouge" l'héroïne (pas la coc') est érotomane, elle se gourre car si c'est ça être érotomane le monde en est peuplée, elle n'a qu'a avoir à faire à une vrai érotomane et elle comprendra son bonheur !



les matins - Nancy Huston par franceculture

critique là aussi
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0 Infrarouge - Nancy Huston

Je viens de lire "dans la foulée" deux livres de Nancy Huston, auteure que j'aime bien, depuis "L'empreinte de l'ange", "Ligne de faille" ou "Une adoration". Donc j'ai lu "Infrarouge" puis "Reflets dans un oeil d'homme".

D'"Infrarouge" qui pourrait être sous-titré "Ballade à Florence"on pourrait évoquer plusieurs facettes :

- Celle d'un voyage d'une jeune femme avec son père vieillissant et malade qui s'ignore encore et sa belle-mère un peu à la ramasse qui rumine ses souvenirs de "pendant la guerre", qui à tellement peur de manquer qu'elle mange avant d'avoir faim.

- Celle d'une quadragénaire libérée des enfants et  pleine encore de ses anciens amours de qui elle a eu deux fils et de son nouvel qui resté en banlieue parisienne est confronté aux incidents sanglants des banlieues. Journalistes tous deux, Aziz, son jeune amour, inlassablement lui adresse des "textos" pour qu'elle rentre et ne le laisse pas seul face à ses déchaînements de violence qui l'angoissent.
Cette quadra, journaliste-photographe à pour habitude de saisir des moments particuliers afin d'imprimer à sa pellicule l'invisible des relations : "l'infrarouge",  ce moment où elle capte la chaleur d'une rencontre, l'aura qui enveloppe deux corps qui s'aiment ou qui tremblent ou qui ont peur.
Et c'est aussi l'occasion pour elle de se "raconter" en saisissant aussi le moment propice, une visite de musée, une attitude de son père, et la partie intime de la jeune femme évoque des douleurs, des expériences ou des rencontres passées.
C'est une bonne manière de nous faire partager des évènements souvent traumatisants.
La journaliste dans le réel s'appelle "Rena", son double qui nous narre est surnommé "Subra", en référence à la photographe Diane Arbus qui la fascine.

- Et puis bien sûr la ballade dans Florence, ses musées, ses ponts, et cette dénomination de "Vecchio" c'est qui ce Vecchio lui demande son père, mais papa Vecchio ça veut dire vieux... comme toi.

Je vous conseille de le lire. Quant à "Reflets dans un oeil d'homme" c'est autre chose.

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