Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.
Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.
Pour un premier roman c'est une réussite. On s'attache à ce
personnage de Narcisse Pelletier et à celui de son bon samaritain. On imagine
très bien Narcisse seuls parmi les sauvages d'Australie réussissant sans doute
tant bien que mal à se faire accepter et surtout à adopter leurs us et coutumes
laissant de côté tout son côté civilisé. On l'imagine aussi très bien
retrouvant ses pairs, un peu perdu mais gentil bonhomme. J'ai bien aimé
reprendre la lecture de cet ouvrage et je le recommande.
Ce roman tiré d'une histoire vrai peut être aussi rapproché de "La
controverse de Valladolid" quand il s'agit de décider si les indiens
"capturés" sont plus proches des humains que des animaux. Il appelle
aussi plusieurs questions :
Comment un homme peu instruit s'intègre dans une tribu de primitifs et comment
un autre plus intellectuel, plus cultivé aurait davantage aurait conservé son
côté civilisé ou pas ?
Et si les choses s'étaient passées dans le sens inverse, si un
"sauvage" avait débarqué dans nos villes et notre urbanisation
comment se serait-il comporté ?
Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première
équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887, Alexandre Yersin aura mené la vie la
plus mouvementée. Très vite il part en Asie, se fait marin, puis explorateur.
Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en
Indochine, à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les
observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa et de l’arbre à
quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise. Pour raconter cette
formidable aventure scientifique et humaine, Patrick Deville a suivi les traces
de Yersin autour du monde, et s’est nourri des correspondances et documents
déposés aux archives des Instituts Pasteur.
Mon avis :
Un très grand livre ! Taillé à la serpe. Sans blabla, sans
fioriture. Digne de Yersin un Léonard trop méconnu. Cet ouvrage est une
sculpture qui relate plus de soixante ans de la vie de ce chercheur,
explorateur, inventeur. Homme curieux, inventif et génial.
Une citation !
Ne pas avoir découvert le bacille de la peste le
condamnerait à mourir explorateur inconnu parmi les milliers d'explorateurs
inconnus. Il suffit d'une piqûre au bout du doigt comme dans les contes de
fées. Mais c'est toujours ainsi la vie romanesque et ridicule des hommes. Qu'on
soigne la peste ou meure de la gangrène.
Alors, je vous conseille les critiques qui suivent qui sont pratiquement toutes enthousiastes !
Donc je me pose beaucoup de question :
- Sais-je lire ?
- Est-ce-que je comprend ce que je lis ?
- Pourquoi je ne suis pas "passionnée" comme tous ces lecteurs par cet auteur ?
- Suis-je donc has-been ?
C'est cela sans doute, has-been je suis car je n'entre que difficilement dans cet univers. Bon je vais vous avouer que je vais quand même attaquer le "Livre II" car j'ai bien envie de retrouver Aomamé et Tengo et de savoir un peu ce qu'il advient de Fuakéri et Tsubatsa, si l'on retrouve les adeptes des Précurseurs et ceux de l'Aube ! oh la la, je n'ai pas terminé !
Pour le moment je n'ais pas trop intégrer "l'autre dimension", a part les deux lunes et les little-people inverses de Big-brother car 1Q84 = + 1984 ! Les "voies" qui divergent l'un prend une route et l'autre une autre. Tout s'éclaircira sans doute dans le II pour sans doute s'obscurcir et nous conduire vers le III.
Alors ça y est , pavé lu. J'aurais bien aimé être à la place de Michel, faire toutes ces rencontres et découvrir toutes ces histoires liées à l'Histoire. Un roman très dense. L'auteur a fait un peu de "remplissage" mais ce fut quand même un plaisir de lecture. Les incorrigibles aiment la vodka, la champagne et la clairette de Die, c'est cela qui doit les aider à rester optimistes et comme le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest j'aimerais bien savoir ce que sont devenues Cécile, Frank, Camille. Quant à Sacha le suspense maintenu quasiment jusqu'à la fin sur son identité vaut le coup et j'espère qu'Igor n'est pas responsable de ce qui lui est arrivé et que Leonid file de beaux jours avec Milène ! "Quand on a fait une connerie, on ne la rattrape jamais. Il faut aller jusqu'au bout en espérant qu'on aura un peu de chance pour s'en sortir. Sinon, tu payes deux fois. Pour la connerie et pour avoir essayé de t'en sortir." p. 474 J'ai préféré "La vie rêvée d'Ernesto G."
"Tour à tour funambule et promeneur, toujours émerveillé, envolez-vous à travers l’immensité de cette ville aux mille statues. Voyagez avec douceur du Tibre au Colisée, entraînés avec joie aux quatre coins de la cité.
Perdez-vous dans la contemplation de ses monuments, au détour de ses ruelles. Envoûté par la poésie de cette balade, prenez-vous à rêver d’attraper une poignée de ballons rouges afin de voler vers votre propre pays imaginaire."
Je viens de recevoir cet ouvrage dans le cadre de l'opération "Masse Critique". J'avoue que je ne suis pas emballée. Cet ouvrage d'illustrations à l'encre de chine est censé nous faire rêver. Je ne trouve pas. Les dessins sont trop appuyés, les enfants aux ballons sont laids et ne nous donnent pas envie de les suivre. Ayant visité Rome il y a peu de temps je dois reconnaître que l'on reconnaît bien Rome et ses différents monuments, quartiers, ou oeuvre, la Rome antique, le Forum, tout cela "survolé par ces enfants aux ballons" mais je trouve que la poésie n'y est pas. C'est dommage. Je ne retrouve pas les ambiances décrites dans le livre "métaphysique et onirique"
Je ne dois pas être assez intello pour apprécier cet ouvrage. J'ai du mal à m'y repérer. Les phrases trop longues nous égarent. On ne sait plus qui est qui le fils, le frère, la soeur, le père ou le grand père, les amis etc....sans doute cela n'a pas d'importance, et que c'est la philosophie qui compte, mais j'avoue que j'ai du mal...bon je n'en suis qu'à la page 108, il m'en reste donc 91 à lire et je reviendrai en causer. pour le moment "une étoile" pour la bonne description de la famille "dans le vide"regardé par un qui n'était pas encore né. Suite... Contrairement aux avis émis par beaucoup, ce n'est pas tant l'histoire de Matthieu et Libero qui retient mon attention, mais plutôt celle de Marcel qui me paraît en être le noyau central puisque le roman se déroule avant sa naissance pour se terminer à sa mort entouré de sa petite fille. le vide qu'il trouvait dans cette photo, l'absence, le sentiment d'absence, dont il était l'acteur l'a poursuivi tout au long de son parcours et jusqu'à la fin. Finalement la dernière partie m'a plus captivé si il est possible de le dire ainsi, la rencontre de Marcel avec sa jeune femme dont il a honte mais qui le comble quand même et l'enfant qu'elle lui laisse en mourant, qu'il confiera à sa soeur tous ces évènements menant à la rencontre de Jacques et Claudie et par le fait à la vie de Matthieu et sa rencontre avec Libero. Et tout ces départs qui se font dans "l'ordre normal des choses" sauf celui de Marcel qui enterrera son fils Jacques dont le fil Matthieu restera de marbre apparemment face à cette disparition.
C’est un monument que nous offre Jean-Michel Guenassia,
auteur que je ne connaissais pas.
J’avais bien repéré « Le club des incorrigibles
optimistes » mais n’avais pas été tentée de me le procurer.
La première partie de cet ouvrage évoque d’abord la vie de Joseph, militant politique qui préférera la vie légère à l’engagement. Etudiant-chercheur
en microbiologie, Tchèque juif, son destin
prendra un virage inattendu lors de la 2ème guerre mondiale grâce à
la vigilance de son chef de service.
Dans cette Tchécoslovaquie communiste certains « disparaissent »
sans prévenir, s’évanouissent dan la nature, l’ami Pavel, la femme amante
Christine. Que deviennent-ils ?
Et puis ce titre qui évoque Ernesto ! Mais qui est donc
ce type ?
Il a fallu que j’arrive au moins à la 340ème pages
pour piger un peu de qui il s’agissait ! Et si ce n’est l’indice de ce
jeune argentin qui part en moto avec un copain
pour un périple à la découverte du mode de vie de ses
contemporains je me serais posée la question jusqu’à ce que la vérité se fasse
jour.
Et le voilà qui se retrouve dans ce sanatorium dirigé par
Joseph, le narrateur centenaire, assistée de sa deuxième femme Tereza, de sa
fille Héléna.
Et c’est ce moment de la vie du Che, période réelle mais
romancée par J.-M Guenassia mais à
laquelle nous sommes conviés.
La chute nous laisse « pantois ».
Amour d’enfance, amitié, trahison. Comment se protégere et
sauver sa peau dans un régime totalitaire.
Carlos Gardel et son « Volver » nous accompagne
tout au long de cet ouvrage que je recommande vraiment à tous. Ci dessous une vidéo de Carlos Gardel, cliquez pour la lire sur Tou Tube.
Le révolutionnaire cubain d'origine argentine, Ernesto "Che" Guevara (1928-1967), s'est caché sous une fausse identité en Tchécoslovaquie communiste pendant cinq mois en 1966, rapporte aujourd'hui le quotidien pragois Dnes, après des recherches dans les archives.
La barbe rasée et les cheveux ras, "Che" a séjourné entre mars et juillet 1966 dans le petit village de Ladvi (25 km au sud-est de Prague), dans une villa qui lui était offerte par le service de renseignement tchécoslovaque.
Le célèbre révolutionnaire y a vécu avec sa compagne allemande Tamara Bunke dite "Tania" et plusieurs de ses amis, pour soigner son asthme dont il souffrait depuis un séjour au Congo, selon Dnes.
"Les habitants locaux se souviennent des Cubains", a indiqué à Dnes Jiri Cesal, adjoint au maire du village voisin de Kamenice.
"Tout est ennuyeux ici, gris et sans vie. Ce n'est pas le socialisme, c'est l'échec de celui-ci", a affirmé à l'époque le révolutionnaire, selon l'un de ses amis, Ulies Estrada, cité par Dnes.
"Che" a quitté la Tchécoslovaquie le 19 juillet 1966, muni d'un passeport uruguayen au nom de Ramon Benitez. Il a regagné la Havane, via Moscou, selon le journal. Guevara a ensuite organisé la guérilla bolivienne (1966-67) et a été tué au cours de celle-ci, le 9 octobre 1967.
"Il y a des indices pertinents et des témoignages sur le séjour de Guevara (en Tchécoslovaquie), mais il n'y a aucun document probant", a dit à l'AFP l'historien Prokop Tomek, de l'Institut d'histoire militaire de Prague