Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.


Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.

mardi 25 septembre 2012

0 Barbe Bleue - Amélie Nothomb

Ah Amélie, les bras m'en tombent !
Si ce n'était le talent certain qui vous caractérise et si l'on n'avait pas, souvent à juste titre, apprécié vos précédents ouvrages surtout "Stupeur et tremblement" et "Tuer le père", on ne se serait pas précipité pour acquérir votre "Barbe Bleu".
Oui c'est sympa ce dialogue avec votre geôlier, le religion, Dieu, la mort.
Le grand méchant loup dans la cuisine qui prépare la bouffe pour le petit chaperon-rouge qui se délecte de luxe et de champagne !
On ne rigole ni ne tremble. Impression que c'est une gamine de 12 ans qui interpelle un méchant.
Enfin quel talent de cuisiner une paella sans riz, sans homard puisque dégusté la veille  le tout remplacé par des asperges. Une paella sans paella seulement des asperges ! divin. Enfin tout ça pour nous faire avaler le concept de "remplacement" d'une femme par une autre, de huit femmes par la dernière et rira bien qui rira le dernier !

"Quand Dieu estime que Job a assez souffert, il lui rend non pas sa femme et ses enfants, mais une femme et des enfants. A aucun moment, Job ne se plaint : il accepte le remplacement. Par où l'on voit que l'humanité, c'était déjà  n'importe quoi" {....}
"...Pour moi Dieu éprouve Job. C'est Job qui est un jean-foutre d'accepter le remplacement"
Page 103

Sinon, il y a des liens qui se collent tout seuls avec certains mots, ce n'est pas de mon fait ! C'est peut être Barbe bleue ?

lundi 24 septembre 2012

0 Reflets dans un oeil d'homme - Nancy Huston

.... dans un oeil d'homme ou pourquoi pas tout simplement dans le regard de l'autre.

Entre Beauvoir et Sartre ? euh ! prétentieuse !

Je te regarde me regardant et je me vois te regardant qui me regarde ce qui me renvoie mon regard te regardant qui me regarde ! Mais tout cela ne vous regarde pas !

Alors là Nancy Huston fait très fort entre le "magazine féminin" et le "manuel de psycho pour tous à deux balles" je me suis posée la question de ce que je lisais.

Bien sûr Nancy Huston dit que ça la repose d'écrire des 'essais' car écrire des romans l'épuise davantage.

Est-ce vraiment un essai ? peut être. Un thèse de maîtrise de psycho, à voir. Elle a prit des éléments de sa vie pour en faire une compilation et un objet de "réflexion personnelle" sans doute.

Dans cet ouvrage à l'instar d'Infrafouge où Diane Arbus luis sert de fil, Nancy prend pour ligne rouge un personnage réel : Nelly Arcan, aka Isabelle Fortier qui fut prostituée puis suicidée à 31 ans.

Rien n'est vraiment faux dans ce qu'elle nous raconte. L'impact qu'ont eu sur les femmes les divisant profondément le féminisme et la photographie. Mais on est mal à l'aise et désarmée en lisant son ouvrage

Le féminisme, vouloir être respecté en tant qu'être humain à part entière et non comme porteuse d'un vagin et d'un utérus, un faiseuse de gosse ou une mère. Ça c'est être MON ESPRIT
La photographie, qui déboussole plutôt car nous renvoie à notre image que l'on compare à celle des autres que l'on veut égaler, en beauté, en appat sexuel, qui nous renvoie à la faiblesse de la gente féminine : la coquetterie. Ça c'est être MON CORPS

 Lire p. 157 :
 ".. Voilà le double blind, la double contrainte de la modernité à l'endroit des femmes. Il les plonge dans des interrogations sans fin. Le vrai moi, se demandent-elles maintenant, est-ce la femelle atavique en moi qui souhaite séduire, être désirée et aimée par les hommes... et le faux, la bonne élève, bonne citoyenne, bonne travailleuse que je fais semblant d'être pour donner le change ? Où au contraire, le vrai moi est-ce la bonne élève, bonne citoyenne, bonne travailleuse, et le faux l'apparence, cette surface plus ou moins trompeuse que je donne à voir au monde ? Où est le vrai et où le faux ? Suis-je mon corps ou mon esprit ?

Voila moi je suis pas d'accord, j'ai l'impression que l'on n'a pas le choix avec elle :
soit on est voilée soit on est violée. Il est vrai que ce sont les mêmes lettres qui composent les deux mots et que l'on a vite fait de pouvoir passer de l'une à l'autre.

De plus dans l'interview que vous trouverez ci-dessous, elle dit que dans son précédent ouvrage "Infrarouge" l'héroïne (pas la coc') est érotomane, elle se gourre car si c'est ça être érotomane le monde en est peuplée, elle n'a qu'a avoir à faire à une vrai érotomane et elle comprendra son bonheur !



les matins - Nancy Huston par franceculture

critique là aussi
et là
aussi là

0 Infrarouge - Nancy Huston

Je viens de lire "dans la foulée" deux livres de Nancy Huston, auteure que j'aime bien, depuis "L'empreinte de l'ange", "Ligne de faille" ou "Une adoration". Donc j'ai lu "Infrarouge" puis "Reflets dans un oeil d'homme".

D'"Infrarouge" qui pourrait être sous-titré "Ballade à Florence"on pourrait évoquer plusieurs facettes :

- Celle d'un voyage d'une jeune femme avec son père vieillissant et malade qui s'ignore encore et sa belle-mère un peu à la ramasse qui rumine ses souvenirs de "pendant la guerre", qui à tellement peur de manquer qu'elle mange avant d'avoir faim.

- Celle d'une quadragénaire libérée des enfants et  pleine encore de ses anciens amours de qui elle a eu deux fils et de son nouvel qui resté en banlieue parisienne est confronté aux incidents sanglants des banlieues. Journalistes tous deux, Aziz, son jeune amour, inlassablement lui adresse des "textos" pour qu'elle rentre et ne le laisse pas seul face à ses déchaînements de violence qui l'angoissent.
Cette quadra, journaliste-photographe à pour habitude de saisir des moments particuliers afin d'imprimer à sa pellicule l'invisible des relations : "l'infrarouge",  ce moment où elle capte la chaleur d'une rencontre, l'aura qui enveloppe deux corps qui s'aiment ou qui tremblent ou qui ont peur.
Et c'est aussi l'occasion pour elle de se "raconter" en saisissant aussi le moment propice, une visite de musée, une attitude de son père, et la partie intime de la jeune femme évoque des douleurs, des expériences ou des rencontres passées.
C'est une bonne manière de nous faire partager des évènements souvent traumatisants.
La journaliste dans le réel s'appelle "Rena", son double qui nous narre est surnommé "Subra", en référence à la photographe Diane Arbus qui la fascine.

- Et puis bien sûr la ballade dans Florence, ses musées, ses ponts, et cette dénomination de "Vecchio" c'est qui ce Vecchio lui demande son père, mais papa Vecchio ça veut dire vieux... comme toi.

Je vous conseille de le lire. Quant à "Reflets dans un oeil d'homme" c'est autre chose.

vendredi 14 septembre 2012

0 Pour seul cortège - Laurent Gaudé

Je viens de terminer cet ouvrage. On aurait pu le sous titrer "La dernière escorte"
Je le ressens comme un chant, un cantique, une prière. On peut seulement savourer le style ; cette supplique comme un long poème ou alors aller un peu plus loin en cherchant du côté de la vérité historique. Qui est donc cette Dryptéis fille de Darius épouse d'Hephaistos qui a un fils qu'elle cache afin surtout qu'Alexandre ne découvre pas le moment de la fécondation. Fils d'un berger, elle se sacrifie pour qu'il puisse avoir un destin en dehors des ors et des pompes du pouvoir. Elle veut mettre fin à la destinée tragique de ces hommes d'ambition et de pouvoir. Tout cela dans une ambiance de déchirure entre les combattants, Ptolémée, Perdiccas, Takilias et Aristonos entre autre. Les morts se réveillent-ils, ou plutôt se manifestent-ils afin que toujours Alexandre soit vaincoeur ? Ma désolation, est ma lacune culturelle quant à la vie et , aux épopées d'Alexandre le Grand, de ses guerriers et de ces ennemis. J'ai jeté un cil à Wik.. pour avoir une vue d'ensemble.

Pour en savoir plus, voici un site, celui de l'éditeur, dans lequel Laurent Gaudé explique ce qu'il a voulu transmettre par cette écriture.

mardi 11 septembre 2012

0 La Réparation - Colombe Schnek


Il me reste quelques dizaines de pages à lire 23 exactement... Je suis de l'avis de Baptiste Liger de l'Express. Ce roman-vrai est glaçant. Colombe Schnek nous transmet un témoignage froid qui loin de laisser de marbre nous entraîne dans une forme de voyeurisme, on veut savoir, on veut savoir. Il y manque un "petit" quelque chose, peut être justement cette tendresse qui a été figée chez la grand-mère de C.S. par le drame vécue par ses tantes (soeurs de la grand-mère) alors que celles-ci ont choisi le côté de la vie. Ce couperet la mère de C.S. en a hérité puisqu'elle n'est pas chérissante avec sa fille. Mais cette histoire de prénom est vraiment la preuve que l'inconscient existe !

Evitez de lire la critique de V.T. dans Paris-Match c'est de très bas niveau

On pourrait lire cet ouvrage à la lumière de celui de Philippe Grimbert "Un secret". Cependant P.G. a réussi a donner un soupçon de vie "en plus" à son ouvrage.

Et je vous conseille aussi de lire "Purge" si ce n'est déjà fait de Sofi Oksanen qui permettra de comprendre mieux le passé de ces pays baltes.

0 Napoléon ou sa destinée

Mon avis
Entre épopée historique et biographie, l'ouvrage de Jean-Marie Rouart nous fait partager quelques faces cachées ou moins connues de Napoléon.
Cela commence par sa naissance. D'une mère volage, de quel père est-il réellement le fils ? Les prises de position de la famille Bonaparte par rapport à la Corse  donne la flèche de sa destinée. Choisir la France aura pour lui comme conséquence une prise en charge de ses études militaires et par la-même de son dévouement au pays avec l'immense ambition qu'on lui connaît.
Ses faiblesses : pensées suicidaires voire tentative de suicide, amour fou et possessif pour Joséphine, nécessité d'avoir un héritier légitime auront une incidence sur le cours de son histoire.
Ce qui le rend fort sympathique c'est la "gratitude" qu'il porte à ceux qui l'ont aidé, voire secouru dans un mouvement tout à fait désintéressé ne sachant pas toujours à qui ils avaient affaire. Ainsi il gratifiera de pension un brave homme qui lui a sauvé la vie en empêchant d'une chute de cheval, il aidera financièrement et sans compensation une femme et sa famille qui l'aura secouru lors d'une "campagne", il couchera sur son testament l'épouse d'un officier qui aura sacrifié sa vie pour lui.
Bref Jean Marie-Rouart nous révèle sa part d'humanité et nous fait partager aussi les coulisses du pouvoir avec tous les acteurs de l'époque.
Intéressant mais écrit d'une façon qui ne le rend pas "passionnant"


Présentation de l'éditeur

"'Il y a un autre Napoléon. C'est celui qui m'a fasciné. Un homme souvent au bord du gouffre qui s'efforce de déchiffrer l'énigme de sa destinée. Frôlant sans cesse la catastrophe, il semble entraîné dans une course-poursuite où le rêve devient réalité, où l'invraisemblable  devient vrai. Ses échecs me parlent plus que ses succès. Ils ponctuent sa vie. Il s'est construit en les surmontant. Sous la surface de la gloire, comme d'une mer souterraine, jaillissent çà et là des accès de désespoir, des crises de doute. Parfois il est si désemparé qu'il songe au suicide. À Fontainebleau, en 1814, il décide même d'en finir en avalant du poison. Loin d'être seulement un esprit rationnel, il se sent le jouet de forces obscures. D'où son attirance pour les phénomènes surnaturels. Il croit aux signes, aux présages, aux prédictions, à tous les messages de l'invisible. C'est d'eux qu'il tire la certitude de son destin d'exception. C'est cet autre Napoléon, méconnu, dissimulé derrière la fresque de la grande histoire, que j'ai voulu faire revivre ; et avec lui une époque presque irréelle à force de relever des défis impossibles et de s'abandonner au feu de toutes les passions.' Jean-Marie Rouart"

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