Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.


Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.

dimanche 23 décembre 2012

0 L'obsession Vinci - Sophie Chauveau


C'est avec un peu moins de plaisir que j'ai lu cet ouvrage en comparaison aux précédents : Lippi et Botticelli. Sophie Chauveau va déclinant dans son écriture.
Cependant ce fut quand même la découverte d'un homme génial, touche à tout et "à tous", jouisseur et opportuniste, ne sachant pas mettre en valeur tout son talent que nous a décritSophie Chauveau. On y retrouve les coulisses de cours, et aussi le Machiavelisme puisque Léonard se rapproche des Borgia sous l'instruction de ce Nicola là !
Parle leur de batailles, de rois et d'éléphants, écrit Mathias Enard.
Raconte nous tout sur lui et ses contemporains c'est quand même une époque fabuleuse.

jeudi 20 décembre 2012

0 Le rêve Botticelli - Sophie Chauveau



Dommage que l'écriture de "L'épilogue" ne soit pas à la hauteur de celle de l'ouvrage car cela désole un peu.
Sinon, très intéressant cette vie de Botticelli, joyeux luron qui s'en va avec ses copains peintres barbouiller les murs de la Chapelle Sixtine et y insérer des petits clin d'oeil malicieux.
Bien aimé cet ouvrage qui nous ouvre l'univers de ces grands artistes de La Renaissance. Lippi père et fils, Botticelli, Léonard de V. et le petit Michel arrive.....



mardi 18 décembre 2012

0 La passion Lippi - Sophie Chauveau

Je vais terminer "La passion Lippi" de Sophie Chauveau :





Ce petit moinillon coquin, artiste réputé du Quattrocento  qui baisait avec les prostituées dès son plus jeune âge, les utilisant comme modèle pour réaliser ses "vierges" magnifiques. Son dernier modèle étant sa tendre épouse, nonne, qui connu la "révélation orgasmique" dans ses bras. A la demande de Cosme de Médicis, tous deux furent relevés de leur voeux pieux par le pape Pi II, puis furent heureux et eurent d'autres enfants !

La vie était belle en ce temps là quand même !




Un lien pour en savoir plus : Clic

dimanche 16 décembre 2012

0 1Q84 - Livre II

On les voit bien quand même ?
Oui, j'en ai vu deux, regardez bien --->

C'est pas pour autant que j'ai aimé les livres. D'ailleurs j'ai terminé, le tome II ! Pourtant, je le cherchais tout à l'heure pour le terminer, car enfin, il faut aller jusqu'au bout. Et bien c'était fait et je ne m'en souvenais point !

Enfin bref, Tengo retrouve Aomané dans un drôle d'endroit et dans un drôle d'état. Je n'en dis pas plus pour les aficionados.
Je vous informe que j'ai mis les bouquins en vente sur Amazone, car ma bibliothèque déborde et je fais le vide.

Si ça vous intéresse cherchez... (ils seront sans doute sur le site d'ici une dizaine de jours le temps qu'il les réceptionne) ! je vous ferai un prix d'amie.

Ou si vous êtes intéressé(e)s donnez moi vos coordonnées (en mail si vous voulez restez confidentiel(le)s) et je vous les adresse illico gratos. Je  vous préviens, je n'ai pas le III qui sortira en poche en février prochain, et je ne vais pas dépenser plus de 20 € pour des bouquins qui ne m'intéressent pas !

Voilà pourtant ce que je trouve dans le dernier télérama spécial noël et cadeaux :


Alors ça doit être moi qui ne comprend rien !

mardi 27 novembre 2012

0 Gens de la LuuuuUUUNNNNeee

.....Uuuuuneeee

Photo du ciel vu de chez moi, un matin,
mais je ne saurais point vous dire s'il s'agit
de la lune ou du soleil
Nous v'la bien
Je suis en train de terminer le deuxième tome de 1Q84 !
D'Haruki Marukami !

Je suis vraiment masochiste car je n'accroche pas du tout à ce genre, ça traîne en longueur : ben oui 700 pages au tome I et autant ou presque au tome II... et attention, il y en a un troisième qui est sorti ! et si ça se trouve rien ne sera encore abouti..

Donc je m'emmerde magistralement mais comme je suis comme les adorables politiques de L'UMP ces Cocoe, Conare, Copé je ne me dis pas vite fuyons Fillon non, non,non, , j'irai jusqu'au bout....

Et si je vois deux lunes, l'une des lunes jaune l'autre lune verte,  je vous le ferai savoir dans l'immédiateté tellement je serais bien rentrée dans l'histoire !

Donc je vous dis à bientôt mais comme je m'endors deux heures toutes les deux pages, je ne sais pas quand on se reverra !

jeudi 8 novembre 2012

0 La vérité sur l'affaire Harry Quebert - Joe Dicker


... sur l'affaire Harry Quebert - Joe Dicker


Alors là, on se laisse avoir. Un bouquin que l'on ne lâche pas, même si l'on n'est pas fan de ce genre de lecture dont finalement on peut très bien se passer et qui ne marquera pas le siècle. A ne pas laisser tomber même si on y trouve des longueurs... Bon il me reste deux cent pages à lire

A mon humble avis : 350 pages de trop. Deuxième partie assez répétitive et chiante. L'auteur s'est fait plaisir et a fait du remplissage complètement inutile.

lundi 5 novembre 2012

0 Lame de fond - Linda Lê







Une lecture qui bouscule. Un mort. Quatre coupables ? même plus si l'ont prend en compte les géniteurs. On est aussi replongé dans un conflit vieux de cinquante ans qui a entraîné des manifestations mondiales. Un ouvrage qu'on ne lâche pas.

jeudi 1 novembre 2012

0 Certaines n'avaient jamais vu la mer - Julie Otsuka


Quel beau livre. Magistral. Ecrit tout en finesse. Un récit inattendu sur ces immigrées Japonaises contraintes à partir, on ne sait où,après s'être installées et insérées en Amérique dans des conditions fort pénibles. Mariage arrangé et décevant, succession de naissances, enfants qui veulent effacer leur identité en s'appropriant des noms de leur pays d'accueil. Voyage, mariages, naissances, enfants, traîtres, disparitions, autant de chapitres qui lèvent un voile sur le destin de ces familles.

La narration extérieure est absolument magnifique puisque l'auteur a réussi le double exploit de nous mettre dans la peau de ces Japonaises mais aussi de ces familles américaines après le départ de leurs "employées".
            

mercredi 31 octobre 2012

0 Ce qu'il advint du sauvage blanc - François Garde

Pour un premier roman c'est une réussite. On s'attache à ce personnage de Narcisse Pelletier et à celui de son bon samaritain. On imagine très bien Narcisse seuls parmi les sauvages d'Australie réussissant sans doute tant bien que mal à se faire accepter et surtout à adopter leurs us et coutumes laissant de côté tout son côté civilisé. On l'imagine aussi très bien retrouvant ses pairs, un peu perdu mais gentil bonhomme. J'ai bien aimé reprendre la lecture de cet ouvrage et je le recommande.
Ce roman tiré d'une histoire vrai peut être aussi rapproché de "La controverse de Valladolid" quand il s'agit de décider si les indiens "capturés" sont plus proches des humains que des animaux. Il appelle aussi plusieurs questions :
Comment un homme peu instruit s'intègre dans une tribu de primitifs et comment un autre plus intellectuel, plus cultivé aurait davantage aurait conservé son côté civilisé ou pas ?
Et si les choses s'étaient passées dans le sens inverse, si un "sauvage" avait débarqué dans nos villes et notre urbanisation comment se serait-il comporté ?

vendredi 26 octobre 2012

0 Peste et Choléra - Patrick Deville

Entre fascisme et franquisme !

Quatrième de couverture

« Ce n’est pas une vie que de ne pas bouger. »


Parmi les jeunes chercheurs qui ont constitué la première équipe de l’Institut Pasteur créé en 1887, Alexandre Yersin aura mené la vie la plus mouvementée. Très vite il part en Asie, se fait marin, puis explorateur. Découvreur à Hong Kong, en 1894, du bacille de la peste, il s’installe en Indochine, à Nha Trang, loin du brouhaha des guerres, et multiplie les observations scientifiques, développe la culture de l’hévéa et de l’arbre à quinquina. Il meurt en 1943 pendant l’occupation japonaise. Pour raconter cette formidable aventure scientifique et humaine, Patrick Deville a suivi les traces de Yersin autour du monde, et s’est nourri des correspondances et documents déposés aux archives des Instituts Pasteur.

Mon avis : 

Un très grand livre ! Taillé à la serpe. Sans blabla, sans fioriture. Digne de Yersin un Léonard trop méconnu. Cet ouvrage est une sculpture qui relate plus de soixante ans de la vie de ce chercheur, explorateur, inventeur. Homme curieux, inventif et génial.

Une citation !

Ne pas avoir découvert le bacille de la peste le condamnerait à mourir explorateur inconnu parmi les milliers d'explorateurs inconnus. Il suffit d'une piqûre au bout du doigt comme dans les contes de fées. Mais c'est toujours ainsi la vie romanesque et ridicule des hommes. Qu'on soigne la peste ou meure de la gangrène.



mardi 23 octobre 2012

0 1Q84- Livre I -Haruki Murakami

Alors, je vous conseille les critiques qui suivent qui sont pratiquement toutes enthousiastes !
Donc je me pose beaucoup de question :

- Sais-je lire ?
- Est-ce-que je comprend ce que je lis ?
- Pourquoi je ne suis pas "passionnée" comme tous ces lecteurs par cet auteur ?
- Suis-je donc has-been ?

C'est cela sans doute, has-been je suis car je n'entre que difficilement dans cet univers. Bon je vais vous avouer que je vais quand même attaquer le "Livre II" car j'ai bien envie de retrouver Aomamé et Tengo et de savoir un peu ce qu'il advient de Fuakéri et Tsubatsa, si l'on retrouve les adeptes des Précurseurs et ceux de l'Aube ! oh la la, je n'ai pas terminé !

Pour le moment je n'ais pas trop intégrer "l'autre dimension", a part les deux lunes et les little-people inverses de Big-brother car 1Q84 = +  1984 ! Les "voies" qui divergent l'un prend une route et l'autre une autre. Tout s'éclaircira sans doute dans le II pour sans doute s'obscurcir et nous conduire vers le III.

Comment on se fait avoir quand même !

lundi 15 octobre 2012

0 Le Club des incorrigibles optimistes - Guenassia Jean-Michel

Alors ça y est , pavé lu. J'aurais bien aimé être à la place de Michel, faire toutes ces rencontres et découvrir toutes ces histoires liées à l'Histoire. Un roman très dense. L'auteur a fait un peu de "remplissage" mais ce fut quand même un plaisir de lecture. Les incorrigibles aiment la vodka, la champagne et la clairette de Die, c'est cela qui doit les aider à rester optimistes et comme le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest j'aimerais bien savoir ce que sont devenues Cécile, Frank, Camille. Quant à Sacha le suspense maintenu quasiment jusqu'à la fin sur son identité vaut le coup et j'espère qu'Igor n'est pas responsable de ce qui lui est arrivé et que Leonid file de beaux jours avec Milène !

"Quand on a fait une connerie, on ne la rattrape jamais. Il faut aller jusqu'au bout en espérant qu'on aura un peu de chance pour s'en sortir. Sinon, tu payes deux fois. Pour la connerie et pour avoir essayé de t'en sortir." p. 474


J'ai préféré "La vie rêvée d'Ernesto G."

vendredi 12 octobre 2012

0 Roma - Roberto di Costanzo

"Tour à tour funambule et promeneur, toujours émerveillé, envolez-vous à travers l’immensité de cette ville aux mille statues. Voyagez avec douceur du Tibre au Colisée, entraînés avec joie aux quatre coins de la cité.

Perdez-vous dans la contemplation de ses monuments, au détour de ses ruelles. Envoûté par la poésie de cette balade, prenez-vous à rêver d’attraper une poignée de ballons rouges afin de voler vers votre propre pays imaginaire."


Je viens de recevoir cet ouvrage dans le cadre de l'opération "Masse Critique". J'avoue que je ne suis pas emballée. Cet ouvrage d'illustrations à l'encre de chine est censé nous faire rêver. Je ne trouve pas. Les dessins sont trop appuyés, les enfants aux ballons sont laids et ne nous donnent pas envie de les suivre.
Ayant visité Rome il y a peu de temps je dois reconnaître que l'on reconnaît bien Rome et ses différents monuments, quartiers, ou oeuvre, la Rome antique, le Forum, tout cela "survolé par ces enfants aux ballons" mais je trouve que la poésie n'y est pas. C'est dommage. Je ne retrouve pas les ambiances décrites dans le livre "métaphysique et onirique"



mercredi 3 octobre 2012

0 Le sermon sur la chute de Rome - Jérome Ferrari

Je ne dois pas être assez intello pour apprécier cet ouvrage. J'ai du mal à m'y repérer. Les phrases trop longues nous égarent. On ne sait plus qui est qui le fils, le frère, la soeur, le père ou le grand père, les amis etc....sans doute cela n'a pas d'importance, et que c'est la philosophie qui compte, mais j'avoue que j'ai du mal...bon je n'en suis qu'à la page 108, il m'en reste donc 91 à lire et je reviendrai en causer. pour le moment "une étoile" pour la bonne description de la famille "dans le vide"regardé par un qui n'était pas encore né. 
Suite...
Contrairement aux avis émis par beaucoup, ce n'est pas tant l'histoire de Matthieu et Libero qui retient mon attention, mais plutôt celle de Marcel qui me paraît en être le noyau central puisque le roman se déroule avant sa naissance pour se terminer à sa mort entouré de sa petite fille. le vide qu'il trouvait dans cette photo, l'absence, le sentiment d'absence, dont il était l'acteur l'a poursuivi tout au long de son parcours et jusqu'à la fin. Finalement la dernière partie m'a plus captivé si il est possible de le dire ainsi, la rencontre de Marcel avec sa jeune femme dont il a honte mais qui le comble quand même et l'enfant qu'elle lui laisse en mourant, qu'il confiera à sa soeur tous ces évènements menant à la rencontre de Jacques et Claudie et par le fait à la vie de Matthieu et sa rencontre avec Libero. Et tout ces départs qui se font dans "l'ordre normal des choses" sauf celui de Marcel qui enterrera son fils Jacques dont le fil Matthieu restera de marbre apparemment face à cette disparition.

lundi 1 octobre 2012

0 La vie rêvée d'Ernesto G - Jean-Michel Guenassia


C’est un monument que nous offre Jean-Michel Guenassia, auteur que je ne connaissais pas.
J’avais bien repéré « Le club des incorrigibles optimistes » mais n’avais pas été tentée de me le procurer.
La première partie de cet ouvrage évoque d’abord la vie  de Joseph, militant politique qui préférera la vie légère à l’engagement. Etudiant-chercheur en microbiologie, Tchèque  juif, son destin prendra un virage inattendu lors de la 2ème guerre mondiale grâce à la vigilance de son chef de service.
Dans cette Tchécoslovaquie communiste certains « disparaissent » sans prévenir, s’évanouissent dan la nature, l’ami Pavel, la femme amante Christine. Que deviennent-ils ?
Et puis ce titre qui évoque Ernesto ! Mais qui est donc ce type ?
Il a fallu que j’arrive au moins à la 340ème pages pour piger un peu de qui il s’agissait ! Et si ce n’est l’indice de ce jeune argentin qui part en moto avec un copain
pour un périple à la découverte du mode de vie de ses contemporains je me serais posée la question jusqu’à ce que la vérité se fasse jour.
Et le voilà qui se retrouve dans ce sanatorium dirigé par Joseph, le narrateur centenaire, assistée de sa deuxième femme Tereza, de sa fille Héléna.
Et c’est ce moment de la vie du Che, période réelle mais romancée  par J.-M Guenassia mais à laquelle nous sommes conviés.
La chute nous laisse « pantois ».
Amour d’enfance, amitié, trahison. Comment se protégere et sauver sa peau dans un régime totalitaire.

Carlos Gardel et son « Volver » nous accompagne tout au long de cet ouvrage que je recommande vraiment à tous. Ci dessous une vidéo de  Carlos Gardel, cliquez pour la lire sur Tou Tube.


Article de "Le Figaro du 22 Janvier 2010

Le Che s'est caché en Tchécoslovaquie

Mis à jour  | publié  Réactions (10)

Le révolutionnaire cubain d'origine argentine, Ernesto "Che" Guevara (1928-1967), s'est caché sous une fausse identité en Tchécoslovaquie communiste pendant cinq mois en 1966, rapporte aujourd'hui le quotidien pragois Dnes, après des recherches dans les archives.

La barbe rasée et les cheveux ras, "Che" a séjourné entre mars et juillet 1966 dans le petit village de Ladvi (25 km au sud-est de Prague), dans une villa qui lui était offerte par le service de renseignement tchécoslovaque.

Le célèbre révolutionnaire y a vécu avec sa compagne allemande Tamara Bunke dite "Tania" et plusieurs de ses amis, pour soigner son asthme dont il souffrait depuis un séjour au Congo, selon Dnes.

"Les habitants locaux se souviennent des Cubains", a indiqué à Dnes Jiri Cesal, adjoint au maire du village voisin de Kamenice.

"Tout est ennuyeux ici, gris et sans vie. Ce n'est pas le socialisme, c'est l'échec de celui-ci", a affirmé à l'époque le révolutionnaire, selon l'un de ses amis, Ulies Estrada, cité par Dnes.

"Che" a quitté la Tchécoslovaquie le 19 juillet 1966, muni d'un passeport uruguayen au nom de Ramon Benitez. Il a regagné la Havane, via Moscou, selon le journal.
Guevara a ensuite organisé la guérilla bolivienne (1966-67) et a été tué au cours de celle-ci, le 9 octobre 1967.

"Il y a des indices pertinents et des témoignages sur le séjour de Guevara (en Tchécoslovaquie), mais il n'y a aucun document probant", a dit à l'AFP l'historien Prokop Tomek, de l'Institut d'histoire militaire de Prague


mardi 25 septembre 2012

0 Barbe Bleue - Amélie Nothomb

Ah Amélie, les bras m'en tombent !
Si ce n'était le talent certain qui vous caractérise et si l'on n'avait pas, souvent à juste titre, apprécié vos précédents ouvrages surtout "Stupeur et tremblement" et "Tuer le père", on ne se serait pas précipité pour acquérir votre "Barbe Bleu".
Oui c'est sympa ce dialogue avec votre geôlier, le religion, Dieu, la mort.
Le grand méchant loup dans la cuisine qui prépare la bouffe pour le petit chaperon-rouge qui se délecte de luxe et de champagne !
On ne rigole ni ne tremble. Impression que c'est une gamine de 12 ans qui interpelle un méchant.
Enfin quel talent de cuisiner une paella sans riz, sans homard puisque dégusté la veille  le tout remplacé par des asperges. Une paella sans paella seulement des asperges ! divin. Enfin tout ça pour nous faire avaler le concept de "remplacement" d'une femme par une autre, de huit femmes par la dernière et rira bien qui rira le dernier !

"Quand Dieu estime que Job a assez souffert, il lui rend non pas sa femme et ses enfants, mais une femme et des enfants. A aucun moment, Job ne se plaint : il accepte le remplacement. Par où l'on voit que l'humanité, c'était déjà  n'importe quoi" {....}
"...Pour moi Dieu éprouve Job. C'est Job qui est un jean-foutre d'accepter le remplacement"
Page 103

Sinon, il y a des liens qui se collent tout seuls avec certains mots, ce n'est pas de mon fait ! C'est peut être Barbe bleue ?

lundi 24 septembre 2012

0 Reflets dans un oeil d'homme - Nancy Huston

.... dans un oeil d'homme ou pourquoi pas tout simplement dans le regard de l'autre.

Entre Beauvoir et Sartre ? euh ! prétentieuse !

Je te regarde me regardant et je me vois te regardant qui me regarde ce qui me renvoie mon regard te regardant qui me regarde ! Mais tout cela ne vous regarde pas !

Alors là Nancy Huston fait très fort entre le "magazine féminin" et le "manuel de psycho pour tous à deux balles" je me suis posée la question de ce que je lisais.

Bien sûr Nancy Huston dit que ça la repose d'écrire des 'essais' car écrire des romans l'épuise davantage.

Est-ce vraiment un essai ? peut être. Un thèse de maîtrise de psycho, à voir. Elle a prit des éléments de sa vie pour en faire une compilation et un objet de "réflexion personnelle" sans doute.

Dans cet ouvrage à l'instar d'Infrafouge où Diane Arbus luis sert de fil, Nancy prend pour ligne rouge un personnage réel : Nelly Arcan, aka Isabelle Fortier qui fut prostituée puis suicidée à 31 ans.

Rien n'est vraiment faux dans ce qu'elle nous raconte. L'impact qu'ont eu sur les femmes les divisant profondément le féminisme et la photographie. Mais on est mal à l'aise et désarmée en lisant son ouvrage

Le féminisme, vouloir être respecté en tant qu'être humain à part entière et non comme porteuse d'un vagin et d'un utérus, un faiseuse de gosse ou une mère. Ça c'est être MON ESPRIT
La photographie, qui déboussole plutôt car nous renvoie à notre image que l'on compare à celle des autres que l'on veut égaler, en beauté, en appat sexuel, qui nous renvoie à la faiblesse de la gente féminine : la coquetterie. Ça c'est être MON CORPS

 Lire p. 157 :
 ".. Voilà le double blind, la double contrainte de la modernité à l'endroit des femmes. Il les plonge dans des interrogations sans fin. Le vrai moi, se demandent-elles maintenant, est-ce la femelle atavique en moi qui souhaite séduire, être désirée et aimée par les hommes... et le faux, la bonne élève, bonne citoyenne, bonne travailleuse que je fais semblant d'être pour donner le change ? Où au contraire, le vrai moi est-ce la bonne élève, bonne citoyenne, bonne travailleuse, et le faux l'apparence, cette surface plus ou moins trompeuse que je donne à voir au monde ? Où est le vrai et où le faux ? Suis-je mon corps ou mon esprit ?

Voila moi je suis pas d'accord, j'ai l'impression que l'on n'a pas le choix avec elle :
soit on est voilée soit on est violée. Il est vrai que ce sont les mêmes lettres qui composent les deux mots et que l'on a vite fait de pouvoir passer de l'une à l'autre.

De plus dans l'interview que vous trouverez ci-dessous, elle dit que dans son précédent ouvrage "Infrarouge" l'héroïne (pas la coc') est érotomane, elle se gourre car si c'est ça être érotomane le monde en est peuplée, elle n'a qu'a avoir à faire à une vrai érotomane et elle comprendra son bonheur !



les matins - Nancy Huston par franceculture

critique là aussi
et là
aussi là

0 Infrarouge - Nancy Huston

Je viens de lire "dans la foulée" deux livres de Nancy Huston, auteure que j'aime bien, depuis "L'empreinte de l'ange", "Ligne de faille" ou "Une adoration". Donc j'ai lu "Infrarouge" puis "Reflets dans un oeil d'homme".

D'"Infrarouge" qui pourrait être sous-titré "Ballade à Florence"on pourrait évoquer plusieurs facettes :

- Celle d'un voyage d'une jeune femme avec son père vieillissant et malade qui s'ignore encore et sa belle-mère un peu à la ramasse qui rumine ses souvenirs de "pendant la guerre", qui à tellement peur de manquer qu'elle mange avant d'avoir faim.

- Celle d'une quadragénaire libérée des enfants et  pleine encore de ses anciens amours de qui elle a eu deux fils et de son nouvel qui resté en banlieue parisienne est confronté aux incidents sanglants des banlieues. Journalistes tous deux, Aziz, son jeune amour, inlassablement lui adresse des "textos" pour qu'elle rentre et ne le laisse pas seul face à ses déchaînements de violence qui l'angoissent.
Cette quadra, journaliste-photographe à pour habitude de saisir des moments particuliers afin d'imprimer à sa pellicule l'invisible des relations : "l'infrarouge",  ce moment où elle capte la chaleur d'une rencontre, l'aura qui enveloppe deux corps qui s'aiment ou qui tremblent ou qui ont peur.
Et c'est aussi l'occasion pour elle de se "raconter" en saisissant aussi le moment propice, une visite de musée, une attitude de son père, et la partie intime de la jeune femme évoque des douleurs, des expériences ou des rencontres passées.
C'est une bonne manière de nous faire partager des évènements souvent traumatisants.
La journaliste dans le réel s'appelle "Rena", son double qui nous narre est surnommé "Subra", en référence à la photographe Diane Arbus qui la fascine.

- Et puis bien sûr la ballade dans Florence, ses musées, ses ponts, et cette dénomination de "Vecchio" c'est qui ce Vecchio lui demande son père, mais papa Vecchio ça veut dire vieux... comme toi.

Je vous conseille de le lire. Quant à "Reflets dans un oeil d'homme" c'est autre chose.

vendredi 14 septembre 2012

0 Pour seul cortège - Laurent Gaudé

Je viens de terminer cet ouvrage. On aurait pu le sous titrer "La dernière escorte"
Je le ressens comme un chant, un cantique, une prière. On peut seulement savourer le style ; cette supplique comme un long poème ou alors aller un peu plus loin en cherchant du côté de la vérité historique. Qui est donc cette Dryptéis fille de Darius épouse d'Hephaistos qui a un fils qu'elle cache afin surtout qu'Alexandre ne découvre pas le moment de la fécondation. Fils d'un berger, elle se sacrifie pour qu'il puisse avoir un destin en dehors des ors et des pompes du pouvoir. Elle veut mettre fin à la destinée tragique de ces hommes d'ambition et de pouvoir. Tout cela dans une ambiance de déchirure entre les combattants, Ptolémée, Perdiccas, Takilias et Aristonos entre autre. Les morts se réveillent-ils, ou plutôt se manifestent-ils afin que toujours Alexandre soit vaincoeur ? Ma désolation, est ma lacune culturelle quant à la vie et , aux épopées d'Alexandre le Grand, de ses guerriers et de ces ennemis. J'ai jeté un cil à Wik.. pour avoir une vue d'ensemble.

Pour en savoir plus, voici un site, celui de l'éditeur, dans lequel Laurent Gaudé explique ce qu'il a voulu transmettre par cette écriture.

mardi 11 septembre 2012

0 La Réparation - Colombe Schnek


Il me reste quelques dizaines de pages à lire 23 exactement... Je suis de l'avis de Baptiste Liger de l'Express. Ce roman-vrai est glaçant. Colombe Schnek nous transmet un témoignage froid qui loin de laisser de marbre nous entraîne dans une forme de voyeurisme, on veut savoir, on veut savoir. Il y manque un "petit" quelque chose, peut être justement cette tendresse qui a été figée chez la grand-mère de C.S. par le drame vécue par ses tantes (soeurs de la grand-mère) alors que celles-ci ont choisi le côté de la vie. Ce couperet la mère de C.S. en a hérité puisqu'elle n'est pas chérissante avec sa fille. Mais cette histoire de prénom est vraiment la preuve que l'inconscient existe !

Evitez de lire la critique de V.T. dans Paris-Match c'est de très bas niveau

On pourrait lire cet ouvrage à la lumière de celui de Philippe Grimbert "Un secret". Cependant P.G. a réussi a donner un soupçon de vie "en plus" à son ouvrage.

Et je vous conseille aussi de lire "Purge" si ce n'est déjà fait de Sofi Oksanen qui permettra de comprendre mieux le passé de ces pays baltes.

0 Napoléon ou sa destinée

Mon avis
Entre épopée historique et biographie, l'ouvrage de Jean-Marie Rouart nous fait partager quelques faces cachées ou moins connues de Napoléon.
Cela commence par sa naissance. D'une mère volage, de quel père est-il réellement le fils ? Les prises de position de la famille Bonaparte par rapport à la Corse  donne la flèche de sa destinée. Choisir la France aura pour lui comme conséquence une prise en charge de ses études militaires et par la-même de son dévouement au pays avec l'immense ambition qu'on lui connaît.
Ses faiblesses : pensées suicidaires voire tentative de suicide, amour fou et possessif pour Joséphine, nécessité d'avoir un héritier légitime auront une incidence sur le cours de son histoire.
Ce qui le rend fort sympathique c'est la "gratitude" qu'il porte à ceux qui l'ont aidé, voire secouru dans un mouvement tout à fait désintéressé ne sachant pas toujours à qui ils avaient affaire. Ainsi il gratifiera de pension un brave homme qui lui a sauvé la vie en empêchant d'une chute de cheval, il aidera financièrement et sans compensation une femme et sa famille qui l'aura secouru lors d'une "campagne", il couchera sur son testament l'épouse d'un officier qui aura sacrifié sa vie pour lui.
Bref Jean Marie-Rouart nous révèle sa part d'humanité et nous fait partager aussi les coulisses du pouvoir avec tous les acteurs de l'époque.
Intéressant mais écrit d'une façon qui ne le rend pas "passionnant"


Présentation de l'éditeur

"'Il y a un autre Napoléon. C'est celui qui m'a fasciné. Un homme souvent au bord du gouffre qui s'efforce de déchiffrer l'énigme de sa destinée. Frôlant sans cesse la catastrophe, il semble entraîné dans une course-poursuite où le rêve devient réalité, où l'invraisemblable  devient vrai. Ses échecs me parlent plus que ses succès. Ils ponctuent sa vie. Il s'est construit en les surmontant. Sous la surface de la gloire, comme d'une mer souterraine, jaillissent çà et là des accès de désespoir, des crises de doute. Parfois il est si désemparé qu'il songe au suicide. À Fontainebleau, en 1814, il décide même d'en finir en avalant du poison. Loin d'être seulement un esprit rationnel, il se sent le jouet de forces obscures. D'où son attirance pour les phénomènes surnaturels. Il croit aux signes, aux présages, aux prédictions, à tous les messages de l'invisible. C'est d'eux qu'il tire la certitude de son destin d'exception. C'est cet autre Napoléon, méconnu, dissimulé derrière la fresque de la grande histoire, que j'ai voulu faire revivre ; et avec lui une époque presque irréelle à force de relever des défis impossibles et de s'abandonner au feu de toutes les passions.' Jean-Marie Rouart"

lundi 27 août 2012

0 Purge - Sofi Oksanen


« Un vrai chef-d’oeuvre. Une merveille.
J’espère que tous les lecteurs du monde, les vrais, liront Purge. »
 Nancy Huston

En 1992, l’union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes.
Ainsi, lorsqu’elle trouve Zara dans son jardin, une jeune femme qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille va se révéler, en lien avec le passé de l’occupation soviétique et l’amour qu’Aliide a ressenti pour Hans, un résistant. La vieille dame va alors décider de protéger Zara jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.
Sofi Oksanen s’empare de l’Histoire pour bâtir une tragédie familiale envoûtante. Haletant comme un film d’Hitchcock, son roman pose plusieurs questions passionnantes : peut-on vivre dans un pays occupé sans se compromettre ? Quel jugement peut-on porter sur ces trahisons ou actes de collaboration une fois disparu le poids de la contrainte ?
Des questions qui ne peuvent que résonner fortement dans la tête des lecteurs français.

MON AVIS
Ce résumé a été pris sur Amazone pour ce me me concerne j'ajouterais que entre histoire d'amour, engagement politique, collaboration, sauver sa peau, la fin me laisse interrogative et je me pose la question de qui à trahi qui !

jeudi 23 août 2012

0 A venir encore

Purge - Sofi Oksanen ****

La ferme des animaux - Georges Orwell ***

L'ami retrouvé - Ulhman Fred *******

La délicatesse - Stéphane Foenkinoss :-(

Le livre des jours - Mac Cunninghaam ***

Ce que le jour doit à la nuit - Yasmina Khadra **

Ce qu'il advint du sauvage blanc - François Garde **

samedi 16 juin 2012

0 A Venir

Le Grand Coeur - Jean Christophe Rufin****

Le pont des Anges - Philippe Le Guillou****

Cet instant là - Douglas Kennedy***

Le baton d'Euclide - Jean Pierre Luminet***

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