Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.


Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.

samedi 19 novembre 2011

0 La couleur des sentiments II

Mes petites femmes africaines
que j'adore
Une semaine....... qui m'a paru bien longue tellement j'ai eu du mal a me tenir à la lecture de ce "best-seller".
Alors qu'il ne me restait qu'une cinquantaine de pages, je me posais la question de savoir si j'allais le terminer. Je suis donc aller fureter sur le net où j'ai visionné la bande annonce du film ainsi qu'un ou deux extraits.
Ces quelques images m'ont convaincu de poursuivre ma lecture et on changé mon angle de perception de tous ces personnages.
Je lisais sans doute en "noir et blanc" (tiens sans jeu de mots volontaire :).) et le fait de me représenter, grâce au réalisateur du film, les bonnes comme les patronnes en chair et en os a teinté mon approche d'une autre couleur.
Trop de détails dans les chapitres tuent à mon avis le plaisir de lire et chaque changement de narratrice casse l'intérêt que l'on peut porter à chacune. Cet ouvrage aurait mérité d'être plus condensé et aurait dû être un peu dépoussiéré de propos qui relèvent plutôt d'un scénario ou d'un script puisque l'auteur indique des attitudes, des positions etc.

Les pages qui m'ont le plus intéressée sont celles intitulées "Trop peu, trop tard", (521 à 526, les dernières donc), où l'auteur évoque sa propre "bonne" ce qu'elle a représenté pour elle et les regrets qu'elle a de n'avoir pas pris conscience de son importance à cette époque. Ce sont les plus intéressantes et les mieux écrites aussi. Il aurait fallu que tout l'ouvrage soit de cette veine là.

Le film est à voir je pense, surtout pour ceux qui ont lu le bouquin.

vendredi 11 novembre 2011

0 La couleur des sentiments


En cours de lecture....

Apparemment cet ouvrage ne s'attire que des compliments.
J'attend un peu d'être plus "entrée dedans" pour en dire du bien !
Le premier chapitre ne m'a pas "botté" outre mesure, mais plus j'avance dans la lecture plus je m'attache à ces "servantes" noires pour lesquelles ont construits des toilettes spéciales afin de ne pas mélanger la couleur des derrières à défaut de celle des sentiments....
Donc on rencontre, Aibileen, Minny, une disparue Caroline, dont le savoir faire permet aux autres de se la couler douce, ces autres sont les femmes au visage pâle : Elisabeth, Hilly, Célia et Skeeter cette dernière aura sans doute un autre rôle auprès des " bosseuses" dont l'une d'elle calcule qu'"en travaillant moins, elle gagnera plus", c'est Minny lorsqu'elle part travailler chez Célia après s'être fait virer de chez Miss Walters la mère de Hilly, elle sera payer deux fois plus pour travailler deux fois moins ! génial non ? Et moi je dis que "Travailler moins pour gagner plus", c'est une bonne devise... La suite ! la suite !

lundi 7 novembre 2011

1 Rien ne s'oppose à la nuit

Entre malaise et curiosité, le livre de Delphine de Vigan ne laisse pas indifférent. Souhaitant revenir sur les pas de sa mère après son décès volontaire  Delphine de Vigan ouvre les pages d'un livre noir  sur une famille apparemment "idéale". Des grands parents unis et accomplis ayant "fondé" une famille nombreuse : neuf enfants, plus un je dirais. Malgré les apparences ça cloche et personne ne semble s'en émouvoir, voire s'en rendre compte! Un des fils vient à disparaître par noyade lors d'un jeu, et le voilà remplacé par un autre jeune en mal de famille. Quelle incidence aura cette "substitution" auprès de la plus fragile des frères et soeurs ? Aucune ? C'est à voir car dans les notes de cette période écrite par L, la mère de l'auteur on tombe sur ceci :
"Ainsi, je découvrais confusément, malgré les explications et les dénégations, que nous étions interchangeables. Je n'ai jamais pu me convaincre par la suite du contraire, ni dans les rapports amoureux, ni dans les rapports amicaux."
Que dire de cette famille, qui affichait sur les portes de placard de la cuisine, les dates de naissance et de décès de ses membres ? Un autre se suicidera à l'âge de 28 ans, et celui que moi je nomme le "remplaçant" sera retrouvé inanimé  dans son lit, un sac sur la tête ! Sans compter la soeur aînée dont le projet était d'en finir avant cinquante ans, mais qui selon ses dires s'est fait "voler la vedette" par L
L et l'auteur
Par curiosité, je suis allée fouiner dans les archives de l'INA dont nous parle l'auteur. J'ai retrouvé l'émission dont il est question. On pénètre  au coeur de cette famille... parfaite ?.....On y voit l'auteur fillette et sa mère, je me permet de les mettre là, c'est une capture d'écran.
La souffrance de L est-elle invisible aux yeux de sa mère Liane, L qui écrit dans ses notes.....et sur son père
"Il m'a violée pendant mon sommeil, j'avais seize ans, je l'ai dit" 
Ce "je l'ai dit", posé là a valeur d'un "c'est dit" maintenant, car jamais cela n'a été évoqué dans cette famille tellement "bien sous tout rapport". Fantasme ou réalité ? Ce père-grand-père est quand même décrit à plusieurs reprises comme ayant des préférences incestueuses, la mère-grand-mère quant à elle, femme joviale, pleine d'énergie, sportive, active, ne voyant rien ou ne voulant rien voir.
Plus tard, L sera internée a plusieurs reprises en HP, de bouffées délirantes en boufféés délirantes puis le répit viendra, plus tard, après maintes péripéties, maintes sorties de l'eau et maintes rechutes, tout cela au détriment de ses deux filles, l'auteur et sa soeur.
Tout est dans la première partie du livre, la seconde et la troisième nous décrivent la chute de Lucile dans la maladie, la folie, dont elle pourra rebondir et tenir pendant 15 ans, avant d'être frappée d'un cancer qu'elle ne supportera pas.
Cet ouvrage est très descriptif, DDV bien que proche de son personnage reste assez distante, elle n'est pas glaciale, mais nous écrit en tant qu'observatrice de sa mère, peu de pathos. Nous lisons cela  un peu comme un "cas clinique" très détaillé. L'auteur se défend comme elle peut. Une crainte est que la répétition des malheurs (tante cyclothymique, nombreux suicides, hommes incestueux) ne fassent trop longtemps de l'ombre à Delphine de Vigan.
Je ne vois pas ce qu'elle a pu trouver à faire de cet écrit très personnel un écrit public.
Ce livre méritait-il un prix ? je ne le crois pas.

Je ne relis pas ce que j'écris. Je crois qu'il y aurait beaucoup à dire sur cet ouvrage, sinon à taire.



mardi 1 novembre 2011

1 La Belle amour humaine


Anse-à-Fôleur
A Anse-à-Fôleur, les pêcheurs sont heureux. Quand la pêche a été bonne, ils consacrent de longues soirées  à remercier le ciel avec des chansons de mer, des baisers, de bons mets. Ils semblent ignorer que pendant ce temps là, les belles demeures jumelles du riche colonel et du riche homme d'affaire partent en fumée. L'ignorent-ils vraiment ? Eux dont les lois se mettent au service du bonheur, eux qui accompagnent les mourants dans la joie pour alléger leur passage en réalisant leurs plus tendres souhaits ? Il y a "eux". Il y a les "autres"


"De mémoire de villageois, jamais ils ne vécurent meilleur matin ni meilleure nuit, et, n'était le souvenir charnel des mets et des baisers, ils pourraient croire avoir rêvé. Voilà ce que les hommes te diront. Les femmes ajouteront pour leur part qu'il ventait ce soir-là un air de parfum frais, mélange de petit baume, de jasmin et d'ilang-ilang. Heureuses, elles redevinrent petites filles et s'endormirent fenêtres ouvertes en rêvant de beaux capitaines."



Une jeune femme entend sans l'écouter le guide qui la conduit la-bas, sur les traces de son père, celles de son grand-père et de sa grand-mère. Il lui raconte, les gens de la bas, la vie de la bas et ses mystères. Qu'est-elle venu chercher, et que va-t-elle trouver ? Peut-être "La belle amour humaine" ?

Ceci pour vous parler de l'ouvrage de Lyonel Trouillot, que le Goncourt ne récompensera sans doute pas bien qu'il soit sur la liste. Une petite poésie en prose comme le fut "Parle moi de batailles, de rois et d'éléphants" de Mathias Enard qui n'a pas été récompensé l'an passé.

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