Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.


Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.

mercredi 15 avril 2009

3 Montespan

J'attaque la Montespan de Jean Teulé .

Ca pourrait s'intituler : "Le cocu magnifique"... Louis Henri de Pardaillan, marquis de Montespan a marié une bien jolie femme.... qui plait beaucoup au Roi Louis.... et la jolie n'est pas indifférente aux avances du souverain !!!!

Le style de Teulé ne me plait pas trop.... mais je vais quand même essayer de lire jusqu'au bout... ça me fera une leçon d'histoire.... que je ne connais pas !!! oui oui, je suis une ignorante......je vous donne mon avis très bientôt.....
Finalement, le style de Teulé est rigolo..... il raconte ça à sa façon... donc

Monsieur Montespan se mari à Mme.... Mme qui vient de perdre son premier amoureux battu en duel ..... elle devait se marier le lendemain..... bon faut pas gacher donc rencontrant Monsieur "de" sur le lieu du massacre. une décision est prise : gachons pas tout, marions nous et tu pourras mettre ta jolie robe. Ni une ni deux.... les épousailles sont consommées et tant qu'à faire, la belle qui s'appelait Françoise, se fait nommer Athénaïs.... c'est beaucoup mieux beau....
La belle lui donne deux enfants. Le rêve. Sauf que le marquis se trouve un défaut : les deniers lui manquent un peu, qui lui permettraient d'assurer leur bonheur .
Aussi s'endette-t-il pour lever des armées et les emmener guerroyer aux quatre coins du royaume, espérant une reconnaissance sonnante et trébuchante de sa majesté Louis XIV. Sans succès.
Ses déconvenues, ses absences et l'indigence commencent à lasser sa dulcinée, qui fréquente la cour, et porte des tenues de plus en plus légères, ce qui n'échappe pas à la domestique familiale... Et voilà t'y pas que la belle est repérée par le Roi....qu'il la met dans son pieu et lui fait même des enfants ! La Montespan tombe enceinte, mais cette fois, les dates la trahissent. Elle avoue son aventure avec... Louis XIV.


- Qui est le père ?"
- Louis Henri, je t'avais dit de ne pas me laisser près du roi... on ne peut rien refuser à Sa majesté....

que même le brave Montespan tellement qu'il est triste, tellement qu'il veut récupérer son amoureuse.... est prêt a considérer comme les siens tellement il aime sa Françoise/AthénaÏs qui en porte des jupons, friponne, secrète, modeste.....

- Lorsqu'une femme mariée accouche, son mari est bien toujours considéré
comme le père ?
- Ah oui, répond le praticien. Et ce, qui que soit le géniteur... Is pater quem nupatiae demontrant !

Le marquis multiplie alors les initiatives pour nuire au monarque : il claironne sa déconvenue au point de faire placer des cornes au sommet de son carosse, alerte le clergé, refuse avec arrogance les dédommagement financiers du roi, pénètre à deux reprises au château, dont une fois pour violer la reine en personne, avant de renoncer devant l'ampleur de la tâche...

Bon je ne vais pas tout te raconter quand même.... mais alors, les cornes il les porte comme une trophée de gloire..... et puis l'histoire à sa morale que voulez-vous.....

Et si tu veux savoir comment ça fini..... lis le livre : pas trop cher en poche.....

0 Mrs Dalloway

Du matin au soir, le carillon de Big Ben vient ponctuer la journée de Clarissa Dalloway....Entre deux carillons, la préparation d'une belle soirée, un visite chez le fleuriste, la rencontre d'anciens amis ou amants, de voisins improbables.... et ce long monologue intérieur......

Sans vouloir faire de l'ombre à Stéfan Szweig, on pourait intituler ce livre "24 heures de la vie d'une femme"!!!

Comment décrire cet ouvrage qui laisse une impression bizarre.... des chemins qui se croisent, des individus qui se retrouvent, d'autres qui se rencontrent donnant la sensation d'un fondu-enchaîné faisant la transition de l'un à l'autre. Tout part de l'activité mentale de Mrs Dalloway... le fil se déroule jusqu'à la fin de la réception qu'elle donne ce jour de juin....Ce que j'en pense aussi : on pourrait en faire un tableau.... le personnage pouvant exprimer : regret d'un amour de jeunesse, d'une amitié perdu, de voir l'âge gagner du terrain, mais aussi savoir profiter des bons petits moments de la vie sans esbrouffe... mais aussi savoir apprécier un simple coucher de soleil sans courir après la lune, vie plan plan avec son mari.... nostalgie, mélancolie, sérénité.... tout ça tout ça tout ça mêlés...Hello, hello, hello.... Je pose mon bouquin sur la console pour venir vous livrer mes impressions....Ce livre chorale n'est pas très simple à lire mais bilan : j'ai bien aimé, même si....Tout d'abord le style de Virginia Woolf est agréable, belles descriptions : c'est très facilement que nous nous représentons les uns et les autres, leur vie, leur univers... mais un peu longuet quand même .... disons, quelques longueurs.... mais j'ai tenu à le lire jusqu'à la dernière ligne... car ilflotte une atmosphère de remise en cause existentielle et je voulais connaître le sort de Mrs Dalloway.... Lorsqu'il m'arrive d'arrêter de lire un bouquin en cours de route et que quelqu'un m'en parle... je regrette de ne pas l'avoir lu jusqu'au bout car parfois, l'intrigue bascule... et ce n'est pas de la façon dont on s'imagine que les choses se passent..... voilà pourquoi je persévère...Revenons à notre Mrs Dalloway.
"Ce que l'on pouvait dire d'évident à son propos, c'est qu'elle étaitmondaine...de(s) cartes à déposer, des gentillesses à faire aux gens ; courirpartout avec des bouquets de fleurs, des petits cadeaux...Et bien sûr elleprofitait intensément de la vie. C'était sa nature de tirer plaisir des choses"Une journée de juin, Mrs Dalloway donne une réception et descend acheter des fleurs "elle-même"... et livre au lecteur, ses pensées qui nous permettent de remonter le cours de sa vie et de pénétrer aussi dans celles de son entourage et des personnages collatéraux.Richard son mari, qui ne sachant dire "je t'aime", trop timide, trop d'habitude se fend d'un magnifique bouquet..Peter qu'elle a failli épouser, toujours amoureux ?Sally, l'amie frivole de jeunesse... devenue... lis tu verras bienSeptimus, grand psychotique qui nous invite à partager son délireRézia, Hugh, Mrs Bruton, Elizabeth, Miss Kilman...Je ne me sens pas trop inspirée pour en parler davantage... demain peut êtreTu peux le lire si tu veux et me dire ce que tu en penses.....et je te "copie/colle" un avis piqué sur amazone.frPar : Amazon.frLes préparatifs d'une soirée, l'errance mentale d'un personnage énigmatique... C'est sur ces rares éléments d'intrigue que repose le récit d'une journée dans la vie de Clarissa Dalloway. Dans sa première oeuvre véritablement moderniste, Virginia Woolf rompt définitivement avec les formes traditionnelles du roman. Les souvenirs (ceux de Peter Walsh l'amour d'autrefois, de Sally Seaton l'amie de jeunesse) ressurgissent au gré de tout un réseau d'impressions et de sensations propres à l'héroïne, qui elle-même est vue à travers les yeux d'une myriade d'autres personnages (sa fille, Peter lui-même) qui traversent cette journée rythmée par le carillon de Big Ben, seul élément objectif qui demeure dans ce tableau impressionniste. Par un mouvement de ressac, le texte opère des incursions dans les différentes consciences en présence, qui à leur tour se coulent hors d'elles-mêmes pour envahir le monde extérieur et se relayer. Les différentes voix, sur le mode du monologue intérieur et du discours indirect libre, viennent enfler le texte, formant ainsi un entrelacs de "courants de conscience" tissé avec une aisance qui, déjà remarquablement maîtrisée, n'est pourtant qu'un prélude à la Promenade au phare et aux Vagues qui constitueront l'apogée de l'oeuvre de Virginia Woolf. --Sana Tang-Léopold Wauters --Ce texte fait référence à l'édition Poche .

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