Lisabuzz.com parle de Ckkv lecture : Honnêtement, je visite des blogs chaque jours de l année, par dizaine, mais là... C est que du bonheur... Ckkv lecture, c est de le balle, comme dirait mon pote Yoyo88. CKAN est et demeurera mon chouchou de la blogosphère, car Ckkv lecture, sans se la raconter, impressionne et innove à chaque post. Ckkv lecture est la Ferrari du Web.


Je trouve que c'est bien difficile de vous faire un résumé des lectures tellement il vaut mieux lire le livre, tellement l'auteur écrit mieux que moi... Donc parfois, juste un petit truc et un renvoi au résumé ou à des critiques mieux faites et avec lesquelles je suis d'accord bien entendu.

mardi 8 décembre 2009

0 L'échappée Belle - Anna Galvada


Oui, je sais, j'avais dit que Anna Galvada c'était un peu comme du Paolo Coelho, sans commentaire donc, pas la peine.

Mais je me suis plongée dans ce délicieux petit livre parce qu'on me l'a offert, et "On", ce n'est pas n'importe qui, c'est symbolique, puisqu'il s'agit de  ma soeur "La Moyenne".

Une petite fugue à trois pour aller retrouver le quatrième de la fratrie. Deux soeurs et deux frères qui s'offrent une parenthèse pour boucler leurs années de jeunesse et poursuivre vers une vie plus adulte. On laisse en plan celle qui est l'épouse de l'un et les belles soeurs pour les autres, celle qui est "rapportée" qui ne vit pas de la même manière, qui n'a pas les mêmes souvenirs, la même complicité. Qui est un peu jalouse finalement de la solidarité partagée entre ces quatre là.

En une journée d'"échappée belle", ces quatre là vont délayer leurs souvenirs, la nostalgie de leur enfance, décrire ce qu'ils représentent les un pour les autres collectivement mais aussi individuellement, la grand soeur, Lola, qui était pensée, casée, heureuse et dont la vie se fissure, le frère aînée, Simon, mariée à une sorte de pimbêche coincée, Carine, qui finalement l'a bien aidé à se sociabiliser, à sortir de ses bouquins, le petit frère, Vincent, que l'on croit un moment propriétaire d'un chateau perdu en pleine cambrousse, dont il n'est que le guide ; musicien il a su recréer en une compil' l'atmopshère de leur jeunesse partagée. Tout cela nous est conté à travers les yeux de Garance, la deuxième soeur, jeune femme libre et mélancolique qui s'attache à un pauvre chien trouvé sur le bord de la route !

C'est un livre bien sympathique. Est-il autobiographique ? Si oui, l'auteure est une petite veinarde d'avoir su entretenir de tels liens avec ses frères et soeur. On sent que malgré la distance, la séparation, leur vie personnelle, ils sont tous présents les uns aux autres.

samedi 21 novembre 2009

0 L'ombre du mur ouvrage collectif


Je suis en pleine lecture.
C'est passionnant.
J'aimerais tout apprendre par coeur !
A bientôt.

lundi 26 octobre 2009

0 Le vin de la solitude - Irène Némirovsky

En ce moment je lis ce livre. Voici un résumé.
Irène Némirovsky a une écriture qui captive le lecteur. Cet ouvrave me plait beaucoup, en voici un peti trésumé. Ma critique personnelle bientôt.

Largement autobiographique, Le Vin de solitude (1935) retrace le destin d’une famille russe réfugiée à Paris. Le déracinement, l’isolement, mais aussi la farouche volonté de s’affranchir de tous les carcans sont au coeur de ce huis clos familial oppressant. Irène Némirovsky brosse le portrait sans concession d’une jeune fille qui tente d’échapper à l’emprise de sa mère, une grande bourgeoise mariée à un « Juif obscur », pour laquelle elle n’éprouve que de la haine. Récit d’une douloureuse libération, ce roman subversif confirme, s’il en était besoin, le talent d’un des plus grands écrivains du xxe siècle.

Mon avis à moi :

Et bien figurez-vous que j'ai fini par confondre les deux livres que je venais de lire, celui-ci donc : Le vin de solitude, avec Ritournelle de la faim ! Si bien que pour en parler ce n'est pas évident.

Des ressemblances. Deux jeunes héroïnes et une vie cahotique. La première guerre mondiale pour l'une, la révolution russe pour l'autre. Le déclin de la famille, les dettes, les incompréhensions, les tromperies, les trahisons, les rencontres.

Hélène a Huit ans au début du roman et 21 ans à la fin lorsqu'elle se libère du carcan familial dont elle est restée volontairement prisonnière.
Père souvent absent, ne pensant qu'a "faire du fric", parlant de millions, de jeux, de millions. Pas vilain bonhomme, Karol de son nom de famille qui ruiné par le jeu s'en va faire des affaires au moyen-orient si je ne m'abuse.
Mère superficielle, vivant de l'argent de son mari et s'offrant de jeunes gigolos pour assouvir sa libido.
Mais les parents s'entendent, le père ferme les yeux sur les frasques de son épouse et mène sa vie en homme célibataire.
Au milieu d'eux, Hélène est très seule. C'est avec une gouvernante qu'elle trouvera un peu d'affection et compréhension et lorsque celle-ci décédera en ayant perdu la boule, Hélène sera confrontée à sa solitude, et à la déchéance de son père qu'elle soutiendra.
Si dans Ritournelle de la faim, il y a en arrière plan, la grave musique de la première guerre mondiale. Dans "Le vin de la solitude", c'est la révolution russe qui est là en sourdine et qui ballade notre héroïne de Russie, vers Paris, et ailleurs en Russie en Finlande ou en France.

D'autres avis , là aussi, encore là

A lire.

mardi 6 octobre 2009

0 Ritournelle de la faim - Jean-Marie-Gustave Le Clézio

S uperbe roman qui se déroule un peu avant la deuxième guerre mondiale et se termine après la libération.
Ethel  a onze ans, fille unique de parents d'origine Mauricienne. Leurs disputes bruyantes et fréquentes la laissent perplexe, il y a (eu) une autre femme dans la vie de son père qui est venue gachée les relations entre ses parents. Ceux ci ont une vie mondaine qui intrigue la fillette, relations douteuses qui les mènera à la ruine.
Elle trouve une oreille attententive et une complicité certaine avec son vieil oncle Soliman qui lui fait découvrir son domaine, sa maison "mauve" pavillon de l'exposition coloniale, qu'il s'est offert. Il fait d'elle sa légataire. Flouée par son père, elle perdra tout. Cela ne l'empêchera pas de soutenir ses parents durant cette période difficile qui ruinés, ayant tout perdu après avoir vécu la vie de bourgeois parisiens, réceptions, conversations de salon seront contraints de se réfugier dans le sud de la France pendant la guerre qui est là en sourdine dans cette histoire. Ethel accompagnera son père très diminué et sa mère dans le périple de leur exil. Réfugiés sera le terme figurant sur le laisser passer qu'elle obtiendra.
Deux autre personnes gravitent autour d'Ethel. Xénia, une amie d'enfance jeune aristocrate russe mais vivant dans la misère. Nous verrons ce que la vie lui aura réservé et comment il peut y avoir des revirements . Et Laurent, jeune homme anglais, relation de la famille, parti à la guerre et qu'Ethel retrouvera à son retour.
Et puis Paris et ses quartiers qui nous enchantent.
Un autre avis et , va les regarder c'est mieux décrit qu'ici.
J'ai beaucoup aimé ce Le Clézio là, plus facile à lire que certains autres que j'avais un peu galérer à lire, je pense là à "La quarantaine" entre autres dont j'ai d'ailleurs peu de souvenirs et que je relierais la lumière de celui-ci.
A lire.

mardi 22 septembre 2009

0 Info


Hello ! je suis en pleine lecture de mon gros pavé ! donc pas de "critique" tant que je n'ai pas terminé "Dans la marche du temps" de Daniel Rondeau.

Je tiens à le terminer. Je viendrais poster quelques extraits que je trouve assez intéressants, du moins pour moi.

En deux mots, pour un livre de plus de mille page, il s'agit de la rencontre d'un père et d'un fils qui ne se sont jamais connus, le fils croyant son père biologique mort. D. Rondeau évoque ainsi plusieurs générations et fournis moultes détails. Actuellement je "suis" les aléas de la vie de Pierre, le père, jeune homme volontaire à 15 ans pour la guerre 14-18 usurpant l'identité d'un autre pour se faire engager. On le suit dans les tranchées combattre avec et auprès de ses camarades. D. Rondeau nous fait vivre de l'intérieur des "boyaux" qui s'écroulent les horreurs de cette guerre, l'inconfort de ces jeunes biffins. C'est très difficile de s'imaginer à quel point ils ont du braver non seulement l'ennemi, mais les aléas aussi bête que les conditions météo, l'hiver le froit glacial, la boue, les obus qui les fôlent, le paquatage sur le dos, les armes, les camarades qui tombent, qu'il ne faut pas laisser.....

Mais pour le moment, c'est pause lecture, boulot et le reste bien sûr.

Je viendrai poster des com' sur les livres que j'ai lu il y a quelques temps et que j'ai encore en tête car parfois livre refermé, mots envolés !

mardi 8 septembre 2009

0 Aucune excuse

oui oui, je sais je n'avance pas vite, en même temps je fais plein de trucs...
ah la la on n'a pas assez de temps.....

Bon, je te promets de lire Jean d'Ormesson
J'adore cet homme et la façon dont ses yeux pétillent à son âge !!!!

Il est 18 h. 50, ça fait 12 h. que je suis levée, j'ai l'impression d'avoir rien fait ! et pourtant....

Bon alors pas ce que je veux !

C'était un hors sujet gratuitt !

jeudi 3 septembre 2009

0 En ce moment je lis :


"Dans la marche du temps" de Daniel Rondeau 
Je ne connaissais pas D. R. et en allant voir sur kiwidépia, je constate que son visage de m'est pas inconnu.
Et je suis ravie de mettre une tête sur l'auteur de ce livre qui me semble être plus ou moins autobiographique, et s'offre plus de mille cent cinquante pages.
Donc, pas d'inquiétude si je ne reviens pas très rapidement poster ici, car je veux terminer cet ouvrage qui parle entre autre de filiation, de génération, et qui me plait beaucoup, l'écriture, le style, le thème, pour les quelques cent premières pages que j'ai lues avec délectation.
Mais si entre temps je fais une petite pause pour un plus petit livre "récré" je viendrais le dire.
Bonne journée, bonne semaine, bon tout.

lundi 31 août 2009

2 Le Sumo qui ne pouvait pas grossir - Eric Emmanuel Schmitt


Du pipeau, je dis du pipeau.
EMS perd sa plume on dirait du Coelho en pire !

Alors je vais vous dire un peu : Jun, un jeune asiatique, japonais est comment le dire : inexistant ?. Il n'existe qu'en deux dimension, comme sur une image, un recto, un verso, pas de relief ! au temps de la H.D. faut le faire quand même !

Heureusement pour lui, il rencontre Shomitsu, Maître Sumo, qui voit en lui un gros :

"Je vois un gros en toi"

Grâce à cette rencontre, Jun va enfin pouvoir exister. Il fera "le chemin de la découverte de soi" (je me marre en écrivant ça !) par une pratique que l'on pourrait qualifier d'un mot horrible, le comportementalisme, autrement dit la méthode Coué de nos grands mères.

Si si mon gars, t'es tout vide, tout maig', mais persuade de toi que tu es gros, je vois en toi un gros et même en restant maig' avec tes musc's tu battra tous les sumos plus gros que toi ! car tu seras le plus fort...

Mais voilà-t-y pas qu'il tombe amoureux de la fille du maître, qui le laisse indifférent, tellement qu'il est pas assez gros, mais lui il lui dit ah ah, devine : "je veux sortir avec toi !

Alors là la nana lui dit, moi, je veux un mec que j'aime et que j'épousaillerai, pas juste une passade pour la rigolade, je veux un tit n'enfant très vite !

Alors là le Jun, il retourne se mettre en tailleur pour se mettre bien dans la situation, et tout lui devient clair, évident, il SAIT ce qu'il FAUT, ce qu'il DOIT lui dire :

"Je vois en toi une grosse" !

trop fort EMS...

trop fort...... quel gâchis de talent ! car il en a écrit des biens quand même qui ne se foutaient pas de la gueule du monde....

dimanche 23 août 2009

0 Les Sirènes de Bagdad - Yasmina Khadra

Trois Khadra dans la foulée, c'est trop, on s'en lasse un peu.

Je n'ai pas terminé "Les sirènes de Bagdad".

Après avoir lu cette trilogie : Les Hirondelles de Kaboul, L'Attentat, Les Sirènes de Bagdad, j'arrive à mieux saisir les infos qui tournent parfois en boucle et que l'on ne regarde que d'un oeil distrait.

C'est sans doute le seul avantage que j'aurais tiré de ces lectures. C'est bien, c'est déjà ça !

samedi 22 août 2009

0 L'attentat - Yasmina Khadra

Comment peut-on vivre auprès de quelqu'un, l'aimer, et l'être en retour pendant des années sans vraiment le ou la connaître, est un des points qui peut être relevé dans ce livre.

Pour l'attentat, évidemment, qu'est-ce-qui pousse les uns ou les autres à offrir leur vie pour en détruire d'autres ?

Khadra se place en observateur, sans tirer de conclusion personnelle. Il ne donne pas son point de vue.

Littérature qui fut primée. Je reste réservée !

vendredi 31 juillet 2009

1 Les Hirondelles de Kaboul - Yasmina Khadra

Les hirondelles de Kaboul
(A revoir... brouillon)

La vie de deux couples habitant la ville pendant le règne des Talibans.

Atiq et Mussarat: Atiq est un Moudjadihin, gardien de prison. Son épouse Mussarat, femme très malade l'a sauvé de la mort lors de l'invasion russe.
Moshen et Zufaira : deux universitaires, d'un milieu aisé, qui ont tout perdu quand les talibans ont pris le pouvoir.

Le roman raconte leur désespoir, la perte de leurs illusions, la difficulté pour les femmes de vivre dans des conditions où on ne leur reconnaît aucun droit. Il aborde les thèmes de la répudiation des épouses, du pouvoir absolu du régime, de la religion, de la lapidation.

Il fait prendre conscience de l'horreur du quotidien à Kaboul sous le règne des Talibans. Les gens meurent de faim, les rues sont remplies de mendiants et d'orphelins, tout plaisir est proscrit, même celui de rire, la femme n'est rien en dehors de la maison. Néantisée derrière sa burka.
On est également mis en face de ce monstre collectif que peut être une foule, les dérives auxquelles un individu seul n'adhérerait pas ! la dilution des responsabilités, la folie que peut entraîner une passion exacerbée. Cela nous conduit à relire Freud "Psychologie des foules et analyse du moi"

A suivre....

1 Le dernier jour d'un condamné - Victor Hugo

A revoir - Brouillon

Six semaines, cela fait six semaines qu'Il est dans sa cellule, attendre, ne rien espérer sinon que le temps s'arrête où qu'il passe plus vite pour que cela n'arrive pas ou que tout soit déjà terminé.
Depuis tout ce temps il ne peut se libérer de cette pensée après le verdict fatal :

'Condamné à mort !... Voilà cinq semaines que j'habite avec cette pensée. Toujours seul avec elle... Toujours glacé par sa présence... Elle m'obsède éveillé, épie mon sommeil... Et reparaît dans mes rêves... Je viens de m'éveiller en sursaut en me disant 'ce n'est pas en rêve'... Eh bien avant même d'avoir entrouvert les yeux pour vérifier que ce n'en était pas un, je l'ai entendue : condamné à mort !'

Condamnés à mourir tous les hommes le sont. Mais lui connait a peu près le jour et l'heure, ce qui est une souffrance encore plus grande. Qu'annoncent chaque pas entendu derrière la porte, chaque tour de clé, chaque visite ?

Victor Hugo nous fait pénétrer dans les pensées obsédantes de cet être condamné à mort. Il ne donne pas les raisons de cette condamnation. Il s'agit d'un crime, le condamné a du sang sur les mains, c'est tout ce que nous savons de la cause de cette condamnation.

Il laisse une femme, une enfant de trois ans qu'il n'a pa revu depuis un an et qui vient ce jour fatidique lui rendre visite. Pour elle, il est un Monsieur, son père est déjà mort, c'est sa mère qui lui a dit. Le voilà désormais sans aucune affection à laquelle se rattacher.

C'est un homme seul, sans contact aucun avec l'extérieur. Uniquement avec un prisonnier qui va prendre sa place et attendre son tour, avec le gardien de cellule, avec le prêtre. On se laisse à penser à un moment qu'il pourrait échanger sa place avec les uns ou les autres, mais non, ce doit être mon fantasme.

Seul le bourreau semble avoir un peu de délicatesse, ne pas lui faire mal en lui enfilant la camisole, en coupant le col de la chemise la seule chose qu'il posséde encore.

Victor Hugo a voulu là, faire un plaidoyer contre la peine de mort. Je ne sais pourquoi, j'ai eu du mal a éprouver une quelconque émotion. Sans doute n'est-ce pas une lecture d'été.

dimanche 5 juillet 2009

1 Orgueil et préjugé - Par Jane Austen

Je ne connais pas Jane Austen, je n'avais jamais entendu parler de cet auteur avant de venir sur la blogosphère. Honte à moi ?
Je viens de commencer cet ouvrage. L'ambiance ne me déplait pas, bien que ce ne soit pas trop mon style de lecture.
J'aime bien la franchise des cinq filles, leur manière de répliquer aux hommes qu'elles côtoient.... les minauderies des unes et la répartie des autres me font bien plaisir. On sent un décalage entre conditions masculine et féminine dans cet ouvrage dont je débute la lecture... Les hommes paraissent des hommes "faits" à côté de ces petites jeunettes en mal de mâle ?
Finalement, si j'étais du milieu, j'en ferai bien une série pour la télé.... On pourrait très bien adapter les dialogues,qui ne sont pas inintéressants, à notre époque.... Voir des minettes percinguisées auprès de mecs à cheveux scotchés avec du gel.... la mèche à la Sagan.... ne serait pas si décalé je trouve.... enfin pour le moment....
Bon je ne dis que ça, ce sont mes premières impressions, j'y retourne, je ne sais pas si j'irai jusqu'au bout..... car ça demande beaucoup de réflexion et c'est dur l'été de penser.....
LECTURE EN SOMMEIL....

mardi 30 juin 2009

0 Le rapport de Brodek par Philippe Claudel

Mon avis :
Ce "roman" nous renverait-il à la part sombre qui sommeille en chacun de nous.
Il est très difficile de rendre compte de cet ouvrage. Cela pourrait se dérouler partout et ailleurs en même temps, à une époque comme à une autre !
Un village et des hommes.
Deux hommes : l'Anderer, Brodek.
Un évènement se produit dont Brodek devra faire un compte-rendu, un "rapport" ; évènement auquel il n'a pas participé ni assisté mais qu'il est chargé de relater puisque son métier est de faire des rapports sur la faune et la flore de la région. Rapports dont il ne sait jamais si ils arrivent au destinataire et quel en est le destinataire.

"Le rapport de Brodek"

Brodek est un brave homme. De retour des camps de l'horreur, il retrouve femme et fillette dans son village natal. Un homme débarque dans ce village, étrange, bizarre excentrique, bonhomme pourtant. Etranger ? Cette arrivée va bouleverser la vie paisible de ce village, on l'on vit replié sur soi, comme étouffé par des secrets, un secret partagé ?

Qu'est-ce que chacun a à se reprocher pour être si méfiant envers ce personnage, est-ce un ennemi ? Qui est-il, lui qui ne se nomme pas, ne se présente pas.

Qu'est-ce que Brodek, garçon si dévoué et si aimant, si brave, ce terme lui convient bien, garde pour lui comme un secret ?

Un évènement se produit au village. Brodek devra en rendre compte.

Ce faisant, il déroulera la fil de son histoire comme une mosaïque, destin pathétique.

A quoi, à qui servira ce rapport quel en est aussi le destinataire ? quel est son but ? Libérer les consciences ?

Ce livre remarquablement écrit est à lire.

Nous sommes plongés dans l'univers de Kafka, l'ironie de Kundera, et le tragique de Primo Levi.

Un extrait :

"... C'était bien moi l'innocent parmi eux tous ! C'était moi ! Le seul ! Le seul...Le seul.

Oui, j'étais seul.

En me disant ces mots, j'ai compris soudain combien cela sonnait comme un danger, que, être innocent au milieu des coupables, c'était en somme la même chose que d'être coupable au milieu des innocents....

Si tous, s'y trouvaient [à l'auberge] c'était parce qu'ils s'étaient donné rendez-vous. Et de ce rendez-vous j'avais été exclu. Pourquoi ?
Pourquoi donc ?

J'ai tremblé de nouveau..."

Il me fait passer au film de Cayatte "Nous sommes tous des assassins" film de 1952, film culte qui doit pouvoir être vu et revu en ciné-club.

Fais toi aussi une idée

samedi 27 juin 2009

1 De Père français par Michel del Castillo

"J'ai rendez-vous avec mon assassin. C'est mon père et il s'appelle Michel. [...] Michel n'est pourtant pas son véritable prénom car il s'appelle Gabriel..."

Dans toute son oeuvre, Michel Del Castillo ne cesse de règler ses comptes avec ses géniteurs. Parents tous deux monstrueux. Père français, mère espagnole.

Dans "Tanguy" Del Castillo tente de renouer les fils de l'histoire qui le lient à sa mère, qui le hait et qu'il hait en retour, mais dont il ne peut se détacher, femme malade, égoïste, possessive, exigeante, non aimante. Une femme dont il dira qu'elle est indéfendable, monstrueuse

Dans "De père français", il découvre ce père inconnu.

Toute sa vie se déroule dans la tourmente de la guerre. Guerre d'Espagne d'abord avec sa mère qui plus tard sera dénoncée comme étrangère indésirable par ce "père français" et avec laquelle il partagera, enfant une période de captivité qu'il terminera seul puisqu'elle le délaissera elle aussi. Seconde guerre mondiale où il nous révèle les activités de ce père opportuniste à l'hospitalité défaillante.

Il se réfugiera chez un oncle et une tante qui lui apporteront compréhension et réconfort, mais restera à jamais marqué par ce double abandon.

Lisez "Tanguy", lisez "De Père français", vous ne pourrez qu'apprécier l'homme qu'est Michel del Castillo.

lundi 22 juin 2009

0 Haute Pierre de Patrick Cauvin

Mon avis :
Ce livre que j'ai lu il y a quelques années je vous le conseille pour vos lectures d'été. A lire sur la plage, dans le train, sur la terrasse, en sirotant un punch, une mente à l'eau....mais surtout à ne pas laisser en cours de route, il faut absolument le lire jusqu'au bout.
La fin m'a laissé une impression très "impressionnante" pour parler français...
alors n'hésitez pas !

Première édition : Albin Michel, 1985, 290 pages

J'ai trouvé sur le net un résumé avec lequel je suis complètement d'accord, donc sans la permission de l'auteur dont je vous met le lien, je vous le copie/colle.

Marc, scénariste de télévision plutôt côté, rêvait d’une maison à la campagne ; il va la rencontrer sous la forme du manoir de Haute-Pierre.
Arrivés à Haute-Pierre pour au moins un an, Marc et sa nouvelle petite famille s’installent dans le bonheur de l’été, entre les visites des copains, les balades à vélo et les parties de foot avec le gamin - qui change de nom au gré de sa fantaisie à chaque nouvelle journée ; il passe ainsi allègrement d’Einstein à Léonard de Vinci et bien d’autres, à tel point que l’on ne sait pas comment il s’appelle réellement.
Après discussions au café du village, Marc commence à réaliser que tous les anciens propriétaires d’Haute-Pierre sont tous morts de mort violente et que chacun a laissé comme message que c’était « la maison qui avait prédi la date exacte de leur mort ». Petit à petit, lorsque l’automne arrive, l’ambiance chaleureuse disparaît du manoir, faisant place à un malaise entre ses habitants, pendant que Marc commence à établir l’arbre généalogique de la maison.
En dire plus serait en dire trop !
« Haute-Pierre » de Patrick Cauvin contient tous les ingrédients d’un bon moment de lecture : beaucoup d’humour, de l’amour, du suspense, de l’insolite, du fantastique, pour se terminer sur un coup de théâtre complètement imprévisible ; lorsque le lecteur découvre le pot aux roses, il quitte ce livre sur un énorme éclat de rire malgré l’intensité des émotions qui grandissent au fil de l’intrigue.
La construction du roman, comme l’histoire, sont étranges. Non seulement elle est faite de flash-backs qui déroutent souvent, mais de plus chaque séquence est précédée d’une histoire des maisons hantées et d’un écrit personnel de l’un des protagonistes.
J’ignore si je dois classer ce livre dans la rubrique « humour », « fantastique », « thriller » tant il est insolite. Le roman semble totalement confus mais une fois entré dans l’histoire et avoir saisi le procédé, il est impossible à quitter.

samedi 20 juin 2009

0 Frère du Précédent par J.B. Pontalis

De moi sur une idée de Lui pour t'expliquer :
Parmi les hommes célèbres il y a parfois des frères, prenons l'exemple des frères Debré, Bernard et Jean Louis, jumeaux qui plus est et qui se détestent, je crois !
prenons aussi l'exemple des frères Léotard, Philippe et François, Philippe qui ne se remet pas du décès de François, je me souviens de l'éloge qu'il avait écrit à l'époque : J'aurais voulu être lui.... ect, c'était émouvant et superbe.
Alors frère du précédent je vais te donner un exemple concret en prenant un vieux Larousse datant de 1994 tu vois que je suis jour... page 1294 1ère colonne, avant dernier nom DUPIN.
Je prend ce nom au hasard et tu vas comprendre comme c'est pas marrant d'être le frère du précédent :

DUPIN (André) dit DUPIN Aîné, magistrat et homme politique français(Varzy 1783-Paris 1865). Député libéral, président de la chambre (1832-1840) puis de l'assemblée législative (1849-1851). Il se rallia au bonapartisme.--Son frère, le baron CharlesDUPIN (Varzy 1784- Paris 1873, économiste et mathémathicien étudia le courbure des surfaces et contribua à la craéation de services statistiques français.

En plus, là, il n'a même pas une entrée rien que pour lui.... juste son frère !

J.B Pontalis s'est inspiré de cette façon de nommer les personnes dans les dictionnaires, lui J.B., frère de J.F.
J'avais acheté ce livre pour l'offrir à un de mes fils.... le frère du précédent et je ne le lui ai pas offert car "Frère de"... cela désigne une personne en rapport à une autre et je n'ai pas voulu qu'il se vexe....
Mais je te conseille le livre dont je te donne un petit extrait :
Résumé du livreQuand le second est né, le premier s'est écrié : 'Comme il est moche !' Le premier faisait rire la mère, le second jamais. Du premier, on disait qu'il était nerveux, du second qu'il était quasiment muet. Quand le second eut quinze ans, le premier lui fit découvrir la littérature. Quand, à la même époque, ils vont se promener ensemble dans la ville, il n'y a plus de premier et de second. Ils diffèrent l'un de l'autre mais portent tous les deux la même canadienne. C'est l'hiver, l'air est vif, ils marchent d'un bon pas. Le cadet vient de retrouver quelques lettres qu'il a reçues de l'aîné. Certaines débordent d'affection, d'autres sont pleines de fiel.
et une critique qui me semble intéressante :
Frère du précédent de J.-B Pontalis (Gallimard 2006)
lundi 26 juin 2006, par Mariane Perruche
L’un et l’autre
L’identité et la haine se déclinent à l’infini en matière de fraternité : l’un et l’autre, l’un est l’autre, l’un hait l’autre. De l’un naît l’autre.....
Plus difficile à écrire que le précédent (Le Dormeur Eveillé, 2004), ce livre-ci est né d’une injonction contradictoire : la nécessité intérieure d’évoquer le lien fraternel - mot trompeur, derrière lequel Pontalis débusque souvent la lutte fratricide ; et en même temps, ne pas donner le sentiment de régler ses comptes avec le frère, Jean-François, mort il y quelques années. La haine, comme souvent chez Pontalis, est matière à évitement. Mais ce n’est certainement pas là l’essentiel. Il s’agit de révéler, tout en les préservant - pour soi-même ou pour l’autre - les faces sombres d’un frère perdu dans les paradis artificiels.
Se souvenant peut-être des stratégies de G. Perec, un autre précédent, Pontalis a recours à une liste, pour parler de J.-F., son aîné de quatre ans. Il établit une liste de frères célèbres, réels ou fictifs, vrais et faux frères, véritable programme de travail pour partir en quête du lien fraternel. C’est par le biais de cette liste qu’il va tenter d’aborder ce qui pourrait être un autre continent noir - peut-être le vrai. Pêle-mêle, quelques éclats de ces jeux de miroirs à travers lesquels Pontalis tente d’apercevoir quelques reflets fugaces de J.-B. et J.-F. : Vincent et Théo Van Gogh, de vrais frères, l’un meurt juste après l’autre, bel exemple de fidélité ; Marcel et Robert Proust : l’un est homosexuel, l’autre pas ; Edmond et Jules Goncourt : « une plume pour deux » ; Caïn et Abel : les frères mythiques, l’origine de toute guerre ; Freud et Fliess : faux frères, mais véritable fraternité intellectuelle, jusqu’à la brouille finale ; Guy et Hervé de Maupassant : frères jusque dans la folie et la mort partagées ; Louis XIV et Monsieur, frère du précédent : l’un est roi, l’autre pas ; l’un a des favorites, l’autre des mignons.
Pontalis aurait pu ajouter à cette liste un autre couple célèbre : Laplanche et Pontalis, les auteurs du Vocabulaire de la Psychanalyse, qui surent partager, un temps, l’héritage freudien. Car il y a toujours un temps pour l’indivision, avant l’inévitable division. Qui des deux saura mieux aimer et être aimé ?
Il fallait en passer par le modèle littéraire et la fiction, pour atteindre un fragment de vérité du lien à l’autre, semblable et différent - à mort. La question de la création croise parfois l’énigme de la relation fraternelle : Vincent, Marcel, et Jean-François (Champollion cette fois) furent de grands créateurs. D’ailleurs, et c’est peut-être un des plus beaux chapitres du livre, Pontalis fait de la quête du frère mort, l’un des ressorts de la création littéraire. On pourra reconnaître P. M. à ses initiales, « l’auteur de tous ces romans qui n’en font peut-être qu’un, qui préfère l’ombre à la lumière, ou feint de vouloir y voir plus clair alors qu’il n’est attiré que par l’obscur ».
Entre J.-F. et J.-B., le partage fut impossible : la mère est une et indivisible. Il reste à Pontalis, un autre partage, le seul équitable, celui qui s’opère en lui, entre J.-B. et Pontalis, entre l’écrivain et le psychanalyste. Ce dernier a l’élégance de ne plus croire aux mirages de la vérité : il entremêle savamment réalité et fiction, souvenirs d’analyse et souvenirs personnels. Il pourrait inscrire en tête de Frère du précédent, comme le fit Baudelaire, dans le poème liminaire des Fleurs du Mal : « Hypocrite lecteur, - mon semblable -, mon frère ».
Sans doute le lecteur, faux frère en l’occurrence, pourra-t-il regretter que cette enquête n’aboutisse qu’à un mi-dire. « Ultime tentative de fraternisation », dit Pontalis. Certes, mais si c’était le crime, et la fascination pour le crime, qui faisaient le principal attrait de la littérature ? Freud lui-même, fervent lecteur des Frères Karamazov, en tira les enseignements dans Totem et Tabou. On aurait aimé que l’auteur, sans chercher de faux semblants dans la théorie freudienne ou dans les méandres de la fiction, toujours bienveillantes et prêtes à sauver la mise, puisse dire finalement qui, de son frère ou lui, précédait l’autre. A moins que le véritable enjeu ne soit de préserver la haine à l’intérieur de soi, toujours vivace.
Mariane Perruche
26/06/2006

mercredi 17 juin 2009

0 Le Médianoche amoureux - Michel Tournier

Médianoche : « Repas pris juste après minuit. » Autant dire l'heure faste de la nuit quand l'homme écoute le chant de sa vie. Quand l'intensité du jour écoulé bénéficie du recul et de l'apaisement. Quand le jour nouveau se gonfle de toutes les promesses.
J'ai lu ce livre il y a quelques années déjà. Je ne me souviens pas de tout. Il m'en est resté peut être cela :

Un couple usée par la durée, la passion n'est plus là, l'amour s'effiloche, les défauts que l'on aimait presque autant que les qualités sont devenus insupportables et même les qualités ont pris la place des défauts ! c'est dire.... On se reproche des petits riens:
Elle :" tu ronfles", " tu te planques derrière ton journal au lieu de t'intéresser à moi"
Lui : " tu me disais que je parlais trop mais tu ne cesses maintenant de me reprocher mon silence"
Elle :"...Je cherche la crise, l'explosion, la scène de ménage. Qu'est-ce que la scène de ménage sinon le triomphe de la femme..c'est lorsque la femme réussie enfin à arracher l'homme à son silence..."
Lui : "On devrait dire aux jeunes gens à quoi ils s'exposent en se mariant"..."C'est vrai que je n'ai jamais été bavard, mais il t'arrive assez souvent de m'interrompre...."
Cet état de tension ne leur convient pas.... n'arrivant plus à bien s 'entendre ils décident de se séparer mais avec éclat en réunissant leurs amis pour un dîner nocturne ! Un médianoche dit il, comme cela se pratique en Espagne.
Comme dans "Le banquet" de Platon, chacun doit venir avec un récit : "Nous leur parlerons, ils nous parleront ce sera la grand palabre sur le couple et l'amour"
Ce sera le 21 Juin, la nuit la plus courte de l'année......
Nuit où tous ces récits, parfois optimistes, parfois pessimistes, vont changer la donne.....
A lire....
Autre,critique trouvé
Vingt contes et nouvelles, et autant d'histoires à la fois simples, et fantasques (si pas fantastiques).Le concept est alléchant : un couple qui a décidé de se séparer invite tous ses amis à un médianoche pour le leur annoncer. Au cours de la soirée, chaque convive va raconter une histoire. Certaines sont vécues, d'autre imaginaires, d'autres tronquées, et d'autres encore sont fantasmées.La somme de ces dix-neuf récits ammassés donne quelque chose d'étonnant, comme un unique "roman gigogne" qui peut se feuilleter ("s'effeuiller", même ?) à loisir. L'écriture est parfaite, raffinée comme toujours chez Michel Tournier (qui n'est pas considéré comme l'un des plus écrivains vivants pour rien) ; chaque mot donne l'impression d'être parfaitement à sa place, et le lecteur ne s'ennuiera pas une seconde. Surtout, ces petits contes et ces grandes nouvelles ont un sens commun : quelque chose comme de l'idéalisme, une sensation d'espoir permanente, qui peut-être n'est que de l'utopisme de la part de l'auteur. Mais dans le monde d'aujourd'hui, tous ces contes, tous ces rêves auxquels Tournier dresse une ode, sont plus que bienvenus : nécessaires
Va voir là aussi, si tu es intéressé... et puis cherche un peu...

samedi 13 juin 2009

0 La honte - Annie Ernaux

Que dire de ce "petit livre" de 132 Pages. Sinon qu'il s'agit d'un roman autobiographique.
La vie d'une fillette de 12 ans, Annie D sera boulerversée à jamais ce dimanche 15 Juin 1952. Elle ne pourra se défaire d'une honte insupportable qui l'empêche de s'intégrer, de vivre bien avec les autres.
A partir de ce jour, de cet évènement traumatisant tout lui fait honte, sa conditions sociale, le mode de vie familial. Elle ne se sentira, à jamais, plus à la hauteur de rien.

Je ne vous dévoilerai pas ce qui s'est passé ce dimanche de Juin... cela peut paraître évident mais ça ne l'est pas.
Juste quelques passages.....
  • du début :
"A partir de là s'est interposé entre moi et ce que je vivais comme un filtre. Je jouais, je lisais, j'agissais comme d'habitude mais je nétais dans rien. Tout était devenu artificiel"

"Je surveillais mon père, sa figure, ses mains. Dans tout silence soudain, je sentais venir le malheur"
. de la fin :
"Je regarde la photo de Biarritz. Mon père est mort depuis vingt neuf ans. Je n'ai plus rien de commun avec la fille de la photo, sauf cette scène du dimanche de juin qu'elle porte dans la tête et qui me fait écrire ce livre parce qu'elle ne m'a jamais quittée."
A vous de lire.

vendredi 12 juin 2009

2 Birmane par Christophe Ono-dit-Biot

Mon avis à moi :
Et bien je ne terminerais pas ce livre, j'ai lu la première partie et ça m'a suffit.
Un correcteur-barroudeur-journaliste en pleine relation identificatoire avec son collègue encore plus baroudeur que lui.... se retrouve en Birmanie après une rupture avec une dame qui ne supporte pas les fourmis de Thaïlande... le pire, c'est qu'en rompant, elle lui dit :
"Tu n'arriveras jamais à la cheville de Blanchart"....
Alors là.... il ne pouvait rien entendre de pire.... en plus avec un prénom comme le sien, il ne va pas se la faire conter .... il s'appelle César, le gaté....son orgueil de mâle blessé lui interdit de ne pas rétorquer.... il se donne une mission... faire mieux que Blanchart ?
Le voilà partie en Birmanie.... pas la touristique attention.... monsieur est un reporter et son but est de pouvoir rencontrer celui qui sème la terreur.... celui que tout le monde craint et vénère....
le narco-traficant. prince de la prospérité, le dénommé, et il y arrive..... oh la la, qu'est-ce qu'il a eu peur !
Mais c'est sans compter sur la réclusion d'Aung San Suu Kyi qui réduite au silence serait relayée par une certaine Wei Wei....
Comme cette première partie semble mêler roman et réalité....je me suis dis super j'apprend plein de trucs sur la Birmanie, c'est vrai on apprend des trucs..... mais finalement je me dis, cette Wei Wei.... existe-t-elle vraiment....
et c'est là que j'ai tapé sur gogolle : Wei Wei, et je suis tombée sur cet critique que je te recommande de lire si tu en as envie......

Alors, pour tout te dire :

  • Au début je n'accroche pas, mais tenace je continue
  • Puis je me laisse prendre au jeu entre la rencontre avec Julie/Wei Wei, si je comprend bien... la blonde.....
  • Et l'interview de Khun Sa le narco-traficant..... qui semble déclencher une série de catastrophes... meurtre etc....
  • La jolie Julie l'emmène dans un endroit superbe, sur un lac, il a même droit à des spectacles magnifiques.... mais elle est mystérieurse cette belle.... elle lui cache quelque chose, ses larmes, ses escapades.... qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
  • Et puis voilà, pour moi ça vire en queue de nouille comme dit l'autre....
alors je ne me force pas....mais toi, tu peux !!!!!
Voilà d'autres critiques :
Résumé du livre - éditeurExotique : 1 -Caractère de ce qui n'est pas naturel, qui n'appartient pas aux civilisations de l'Occident ou qui provient de pays lointains et souvent chauds. 2 - Goût, attrait, représentation d'êtres ou de phénomènes originaires de pays lointains, inconnus, mystérieux. 3 - Impression étrangère produite par une personne, un objet, un événement. A la suite d'une dispute, un jeune homme s'envole pour le pays qui nourrit tous ses fantasmes. Son but : décrocher l'interview du plus grand trafiquant d'opium de tous les temps, et changer le cours de sa vie en rapportant ce scoop. Double problème : César est un amateur. Et la Birmanie une dictature. A Rangoon, frappé par des attentats, et où la paranoïa le dispute à la moiteur tropicale, il rencontre deux expatriés au charme trouble : une jeune médecin humanitaire et un antiquaire marié à une Birmane. Deux personnages dont il ne sait rien ; en lui venant en aide, ils vont le faire plonger en plein coeur de ce pays de tous les dangers. Et le mettre sur le chemin d'une figure de la rébellion politique, réfugiée dans la jungle avec son peuple. Trop beau pour être vrai ? Des faubourgs de Rangoon aux ethnies du Triangle d'Or, des villages lacustres du lac Inle à la Vallée des Rubis, voici l'itinéraire aventureux d'un héros de notre temps.

Avis de cuné
Il s’appelle César. Présomptueux prénom, qui ne s’accorde pas vraiment avec sa personnalité, assez naïve et conciliante, à vrai dire. Il est en vacances avec celle qui partage sa vie depuis quelques années, et tout se passe mal. Plaqué, il décide d’aller chercher LE reportage, qui, croit-il, va lui offrir ce lustre qui lui manque. Lui, le rewriter, correcteur dans un magazine moyen de gamme, sa petite vie moyenne, son image de lui en train de prendre sacrément l’eau. Donc, direction la Birmanie. Le but premier, c’est de décrocher l’interview du grand trafiquant de drogue. Aucune connexion, aucune piste, un visa de touriste et pas l’ombre d’une idée, mais hardi petit, il y va tout droit. Et tombe sur Julie, une expat blonde et décidée, jolie et médecin. Et là commence une visite de la Birmanie qui oscille entre émerveillement et terreur… Je n’avais jamais lu Christophe Ono-Dit-Biot, mais nourrissait de stupides à-priori à son endroit, l’univers asiatique ne m’attire pas un instant, c’est prête à refermer le roman aussitôt ouvert que j’y ai jeté un oeil : piégée ! Je n’ai pas sauté un seul mot jusqu’au dénouement, qui ne m’a pas plu par ailleurs, mais c’est un détail ; on y croit, on y est, on se prend pour des aventuriers et on ressent vraiment quelque chose pour ce pays qui semble encore plus mystérieux et opaque après cette lecture. Un vrai chouette bon roman d’aventure.

Tu te fais ton idée et du me dis ? Merci

lundi 1 juin 2009

2 Au secours Mrs Dalloway de Mary Dollinger

Mon avis
Alors si tu ne sais pas quoi faire de toi et que tu as ce livre à la maison, ce qui m'étonnerait de ta part.... tu peux le lire.... ce n'est pas trop mal écrit, il n'y a pas des fautes de syntaxes, de grammaire,ou d'orthographe... enfin je n'en ai pas vu...
Mais si tu ne l'as pas, ne l'achètes pas.
Une femme dans la force de l'âge (30/35/40) où tout est super bien, deux enfants, une fille de 9 ans et un fils de 5 ans, un mari pas trop encombrant et un chien un peu lourdaud.... a envie de changer de vie.... pourquoi ? Pourquoi en effet.... et bien figures-toi que sa copine Laure lui a fait rencontrer un client de son mâri..... une partie de tennis en double... un repas bien arrosé.... et voilà la dame sous le charme du mâri de l'autre, belge de surcroit.... mais ce qui est super bien, c'est que la femme du mâri.... tu me suis.... est plutôt attirée par les femmes.... donc c'est Laure qui l'intéresse..... ah la la... on est tout retourné..... un peu de galipettes en retrant dans l'auto avec Lui.... mais une prise de conscience soudaine, "non non non et non, je ne peux pas B....r avec un mec qui écrase mes pétunias avec sa grosse .... sa grosse ???? sa grosse voiture.... et hop, la dame ramasse tout son barda qui est éparpillé partout... mais file un coup de genou au monsieur... qui se retrouve tout ensanglanté..." On pourrait croire que ça va se finir comme ça... parce que lui se retrouve en réa aux urgences.... et que quand même c'est grave !
Ben non.... elle a tellement de regrets de ne pas être allé jusqu'au bout.... c'est l'homme de sa vie elle en est sure, elle le sent, elle le sait.... et ben, pour aller le voir à l'hosto ou ce n'est pas permis du tout... elle se fait passer pour sa fille..... la maline... et il joue le jeu.....
Bon, bon, bon... elle ne sait plus où elle en est.... en plus elle essaie d'écrire un roman.... ne sait pas comment faire vivre ses personnages et en appelle au secours de Mrs Dalloway et de Proust !!! rien que ça....
Il faut qu'elle fasse le point. cCest nécessaire, qu'elle prenne du recul. Son brave mari qui la trompe en cachette - elle l'apprendra après - ne sait plus que faire d'elle et lui conseille d'aller passer quelques jours chez son brave cousin qu'habite in England.... et paf.... c'est le cousin qui lui fait comprendre que son mari ne s'en fait pas quand il part en déplacement.... il n'est pas vraiment tout seul.....ben au lieu de la rendre jalouse ça l'arrange !!!!
Elle se ballade sur le parcours de Mrs Dalloway, lit Proust, achète des fleurs pour la baignoire..... dort n'importe quand, troque ses baskets et jean, contre escarpins-échasses et tailleur noir moulant....se retrouve dans une situation pas possible, elle est prise en otage par des brqueurs de banque, les personnages du livre qu'elle tente d'écrire se mèlent à l'histoire....ça devient n'importe quoi, n'importe quoi....
Pour se terminer finalement comme dans un film à la Sautet.....
Parce que il faut savoir.... que pendant qu'elle va faire le point, son mari et bien il a pris une baby-sitter pour les enfants.... et ce n'est pas qu'une baby-sitter.... tu le crois pas hein ? elle s'occupe aussi de lui de très près, et la dame elle l'a bien deviné.... ah ah....
Pour finir.... pour finir.... tu veux savoir ? oui je te le dis ça t'épargneras une lecture....
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil....
Mari et amant deviennent amis comme pas deux...
Les enfants adoooorrrrent leur baby-sitter..... qui est plus qu'une baby-sitter.... mais la maîcresse à leur pôpa....
Et tout ce beau monde avec le chien, la dame de compagnie, la tante.... va vivre heureux dans une belle grande maison construite tout exprès pour que la vie soit belle.....

Trop bien non ?
Si... hum....
Présentation par l'éditeur
Clare Fournier, jeune anglaise bourgeoisement installée avec mari (radin), enfants (insupportables) et chien (apathique), voit un jour son excentricité toute britannique refaire surface et perturber ce quotidien ennuyeux. Entraînée malgré elle dans des péripéties qu'elle nous raconte avec un humour terriblement anglo-saxon, à mi-chemin entre P.G. Wodehouse et Woody Allen, elle s'engage sur les traces de Mrs Dalloway, l'héroïne angoissée de Virginia Woolf, et entreprend la rédaction d'un best-seller dont les personnages se rebellent à leur tour...
Biographie de l'auteur
Mary Dollinger a vécu ses premières années en Grande-Bretagne. Passionnée de civilisation française, elle a poussé l'expérimentation jusqu'à se marier en France, où elle survit depuis 1961...

0 Les noces barbares - Yann Queffelec

Mon avis, mon résumé :
Imagines : Nous sommes dans les années 60, un peu plus du milieu du XXème siècle ... Toi, Nicole, aux cheveux de feu, tu as 13 ans 1/2, en pleine adolescence, séduite et amoureuse d'un beau militaire américain.
Ce beau militaire aux yeux verts te propose une petite soirée en amoureux avant qu'il ne reparte au pays.... Ca ne se refuse pas... alors tu t'apprêtes, un peu trop peut-être au goût de tes parents, boulangers au pays....pour soi-disant aller passer la soirée chez ta copine !A 13 ans 1/2 on est un peu femme n'est-ce-pas... Le maquillage, les chaussures à talons de maman... et hop en route pour la fête....
Un drame t'attend et tu ne le sais pas... tout à ton amoureux idéal, cet homme qui t'attend et qui est fait pour toi, qui a même demandé ta main à ton père.... pourquoi ne pas s'y rendre sans méfiance ! Ce militaire aux yeux verts n'est pourtant pas seul à t'attendre pour la soirée... ses amis au yeux de jade sont là aussi.... et plus tard, beaucoup plus tard....toi, déchirée, souillée, épouvantée.... tu dois rentrer chez toi dans un état à faire pitié aux coeurs les plus secs....
De ces noces barbares, naîtra Ludo.... aux insoutenables yeux verts... Ludo, Lidio ?
Ludo dans son grenier, sequestré par ses grands parents.... t'espionne à travers le peu d'espace dont il dispose, toi, sa mère aux cheveux de feu....toi, sa mère qui finalement lui donneras un appui en épousant Micho.... le seul peut être qui n'est jamais eu de l'affection et de l'estime pour toi... pour lui....en tous cas de la considération......
Pauvre Ludo, Lidio, qui pourtant jure qu'il n'a pas " le singe"... du grenier, tu te retrouveras en foyer, après n'avoir pas réussi à te faire aimer de cette jeune mère, Nicole... à laquellepourtant tu voues un amour fou..... Qui se cache derrière cette main qu'insatiablement tu dessines... Cette main qui masque une chevelure de feu.....
Et puis l'ayant attendue, guettée, souhaitée, désirée ? tu partiras, et tu vivras comme tu pourras.... sur une vieille carcasse abandonnée, comme toi....Tout ce temps avant de la retrouver.... et de vous perdre.... tous deux !
Présentation de l'éditeur (Gallimard)
Description du livre: Gallimard / Folio, 1987. 352pp. Fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour decu, Ludovic, enfant hai par sa trop jeune mere -Nicole -et ses grands-parents, vit ses premieres annees cache dans un grenier. La situation ne s'arrange guere apres le mariage de Nicole avec Micho, brave et riche mecanicien qui cherche a proteger Ludovic. Hantee par ses amours brisees, sombrant dans l'alcoolisme et meprisant son mari, la jeune femme fait enfermer son fils dans une institution pour debiles legers. Mais Ludovic n'est pas l'arriere qu'on veut faire de lui. Il ne cesse de rever a sa mere qu'il adore et qu'il redoute. Meme une premiere experience amoureuse ne parvient pas a l'en detourner. Son seul but, son unique lumiere : la retrouver. S'enfuyant un soir de Noel, il trouve refuge sur la cote bordelaise, a bord d'une epave echouee, ecrit chez lui des lettres enflammees qui restent sans reponse. Et c'est la-bas, sur le bateau dont il a fait sa maison, que va se produire entre Nicole et son fils une scene poignante de re-connaissance mutuelle -qui est aussi le dernier episode de leurs noces barbares.

mercredi 27 mai 2009

1 Les cerfs volants de Kaboul



Après avoir lu le livre, je viens de voir le film "Les cerfs volants deKaboul".... j'ai beaucoup apprécié.je trouve l'adaptation cinématographique plus accrochante que le livre. Plus réussie ce qui est rare.
Je te mets un résumé là (il n'est pas de moi)

Présentation de l'éditeurDe Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d'un pays dévasté : l'Afghanistan. Bien que frères de lait, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible. Mais ce lien va se briser à jamais. Alors que sous ses yeux Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce une voix au téléphone. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
Biographie de l'auteur
Khaled Hosseini est né à Kaboul, en Afghanistan, en 1965. Fils de diplomate, il a obtenu avec sa famille le droit d'asile aux Etats-Unis en 1980. Son premier roman, Les Cerfs-volants de Kaboul, a bénéficié d'un extraordinaire bouche à oreille. Acclamé par la critique, il est resté de nombreuses semaines en tête des listes aux Etats-Unis, où il est devenu un livre-culte.

lundi 25 mai 2009

0 La traversée de l'été par Truman Capote


En deux mots :
Grady, jeune américaine de 17 ans décide de ne pas suivre ses riches parents en Europe pendant les vacances.... elle veut son indépendance... elle est grande et préfère rester sous la canicule newyorkaise.... peu lui importe le confort de la cinquième avenue, à son âge elle préfère les risques et le danger. Ell rencontre Clyde gardien de parking .... et... tombe amoureuse...
Une saison pour changer une vie !!!!!

Et bien je trouve que ce PETIT ? roman est très riche.
Il ne se lit pas vite du tout....
Je trouve fort bien détaillés les caractères des personnages, la mère : bourgeoise dont le paraître importe plus que le reste, le père : homme écrasée par sa femme qui ose à peine ouvrir son caquet pour donner son opinion, la soeur aînée : identique quasiment à la mère. L'ami de toujours, et celui rencontré brièvement qui deviendra son mari et dont le caractère est complètement l'opposé de l'héroïne, jeune fille de 17 printemps, qui veut prendre son indépendance.... se libérer des principes familiaux.
La rencontre chez les beaux-parents....
la fuite chez la soeur.....
Et les points communs :
Grady, l'héroïne qui a hérité du prénom d'un frère, décédé qui avait lui même porté le nom du frère de la mère décédé lui aussi.
Clyde, l'amoureux du parking, qui tait l'existence de sa soeur Anne, morte elle aussi et pour laquelle il avait un profond attachement.
Et puis chacun un autre vie :
Dans un milieu bourgeois, de bonnes familles, on l'on vit, se marit, et se reproduit "entre soi" pour Grady, avec une mère distante et plus préoccupée d'elle même que des siens
Dans un milieu simple pour Clyde, avec un mère présente et aimante, une "vraie" famille si l'on peut le dire ainsi où soeurs, frères, se cotoient, se chamaillent comme frères... et soeurs...
La suite bientôt.....
Tu peux aussi te faire une idée de l'ouvrage lu par quelqu'un d'autre , là aussi je précise que je n'ai aucun lien avec ces lecteurs ou lectrices.....

samedi 23 mai 2009

0 Elle s'appelait Sarah

Je viens de lire :
« Elle s’appelait Sarah »
de Tatiana de Rosnay

Eté 1942 à Paris.... on frappe à la porte de l'appartement de la rue Saintonge où vit la famille Stavinszski, Sarah, son petit frère Michel et leurs parents....
Eté 2002 Une journaliste doit faire un article pour la commémoration de la rafle du vel d'hiv.... elle se prend d'intérêt puis d'affection pour cette famille.... à laquelle indirectement elle est liée... elle part en quête de retrouver des survivants....

Julia Ramond, journaliste américaine mariée à un français. Julia enquête en 2002 sur ce jour noir du 16 Juillet 1942, jour de la rafle du Vel d’hiv.

Sarah Starzinski, fillette juive d’une dizaine d’année qui victime de cette rafle réussie à s’échapper du camp de Drancy avec toujours l’espoir de délivrer son jeune frère qu’elle pensait avoir mis à l’abri en le cachant dans un placard secret de leur appartement de la rue de Saintonge.

L’histoire de cette jeune juive, recueillie par une famille aidante et aimante, sa vie de femme qui s’exile…. qui tait ce terrible passé aux siens, mari et enfant aurait suffi.
Les problèmes personnels de la journaliste, sa grossesse tardive, ses problèmes conjugaux…..sont fait pour étayer le roman. Un fait assez invraisemblable mais qui sert le récit, est le déménagement par la famille de Julia dans ce même appartement de la rue de Saintonge dont avait pris possession sans penser à mal les grands parents de son mari…. Secret tu mais secret su….. l’intrigue tourne beaucoup autour de ce non dit familial qui sert le récit et n’est pas désagréable non plus car nous retrouvons des personnages attachants.
Manitenant je vous laisse juge, c’est un livre à lire. Un moment d’histoire à garder en mémoire

mercredi 15 avril 2009

3 Montespan

J'attaque la Montespan de Jean Teulé .

Ca pourrait s'intituler : "Le cocu magnifique"... Louis Henri de Pardaillan, marquis de Montespan a marié une bien jolie femme.... qui plait beaucoup au Roi Louis.... et la jolie n'est pas indifférente aux avances du souverain !!!!

Le style de Teulé ne me plait pas trop.... mais je vais quand même essayer de lire jusqu'au bout... ça me fera une leçon d'histoire.... que je ne connais pas !!! oui oui, je suis une ignorante......je vous donne mon avis très bientôt.....
Finalement, le style de Teulé est rigolo..... il raconte ça à sa façon... donc

Monsieur Montespan se mari à Mme.... Mme qui vient de perdre son premier amoureux battu en duel ..... elle devait se marier le lendemain..... bon faut pas gacher donc rencontrant Monsieur "de" sur le lieu du massacre. une décision est prise : gachons pas tout, marions nous et tu pourras mettre ta jolie robe. Ni une ni deux.... les épousailles sont consommées et tant qu'à faire, la belle qui s'appelait Françoise, se fait nommer Athénaïs.... c'est beaucoup mieux beau....
La belle lui donne deux enfants. Le rêve. Sauf que le marquis se trouve un défaut : les deniers lui manquent un peu, qui lui permettraient d'assurer leur bonheur .
Aussi s'endette-t-il pour lever des armées et les emmener guerroyer aux quatre coins du royaume, espérant une reconnaissance sonnante et trébuchante de sa majesté Louis XIV. Sans succès.
Ses déconvenues, ses absences et l'indigence commencent à lasser sa dulcinée, qui fréquente la cour, et porte des tenues de plus en plus légères, ce qui n'échappe pas à la domestique familiale... Et voilà t'y pas que la belle est repérée par le Roi....qu'il la met dans son pieu et lui fait même des enfants ! La Montespan tombe enceinte, mais cette fois, les dates la trahissent. Elle avoue son aventure avec... Louis XIV.


- Qui est le père ?"
- Louis Henri, je t'avais dit de ne pas me laisser près du roi... on ne peut rien refuser à Sa majesté....

que même le brave Montespan tellement qu'il est triste, tellement qu'il veut récupérer son amoureuse.... est prêt a considérer comme les siens tellement il aime sa Françoise/AthénaÏs qui en porte des jupons, friponne, secrète, modeste.....

- Lorsqu'une femme mariée accouche, son mari est bien toujours considéré
comme le père ?
- Ah oui, répond le praticien. Et ce, qui que soit le géniteur... Is pater quem nupatiae demontrant !

Le marquis multiplie alors les initiatives pour nuire au monarque : il claironne sa déconvenue au point de faire placer des cornes au sommet de son carosse, alerte le clergé, refuse avec arrogance les dédommagement financiers du roi, pénètre à deux reprises au château, dont une fois pour violer la reine en personne, avant de renoncer devant l'ampleur de la tâche...

Bon je ne vais pas tout te raconter quand même.... mais alors, les cornes il les porte comme une trophée de gloire..... et puis l'histoire à sa morale que voulez-vous.....

Et si tu veux savoir comment ça fini..... lis le livre : pas trop cher en poche.....

0 Mrs Dalloway

Du matin au soir, le carillon de Big Ben vient ponctuer la journée de Clarissa Dalloway....Entre deux carillons, la préparation d'une belle soirée, un visite chez le fleuriste, la rencontre d'anciens amis ou amants, de voisins improbables.... et ce long monologue intérieur......

Sans vouloir faire de l'ombre à Stéfan Szweig, on pourait intituler ce livre "24 heures de la vie d'une femme"!!!

Comment décrire cet ouvrage qui laisse une impression bizarre.... des chemins qui se croisent, des individus qui se retrouvent, d'autres qui se rencontrent donnant la sensation d'un fondu-enchaîné faisant la transition de l'un à l'autre. Tout part de l'activité mentale de Mrs Dalloway... le fil se déroule jusqu'à la fin de la réception qu'elle donne ce jour de juin....Ce que j'en pense aussi : on pourrait en faire un tableau.... le personnage pouvant exprimer : regret d'un amour de jeunesse, d'une amitié perdu, de voir l'âge gagner du terrain, mais aussi savoir profiter des bons petits moments de la vie sans esbrouffe... mais aussi savoir apprécier un simple coucher de soleil sans courir après la lune, vie plan plan avec son mari.... nostalgie, mélancolie, sérénité.... tout ça tout ça tout ça mêlés...Hello, hello, hello.... Je pose mon bouquin sur la console pour venir vous livrer mes impressions....Ce livre chorale n'est pas très simple à lire mais bilan : j'ai bien aimé, même si....Tout d'abord le style de Virginia Woolf est agréable, belles descriptions : c'est très facilement que nous nous représentons les uns et les autres, leur vie, leur univers... mais un peu longuet quand même .... disons, quelques longueurs.... mais j'ai tenu à le lire jusqu'à la dernière ligne... car ilflotte une atmosphère de remise en cause existentielle et je voulais connaître le sort de Mrs Dalloway.... Lorsqu'il m'arrive d'arrêter de lire un bouquin en cours de route et que quelqu'un m'en parle... je regrette de ne pas l'avoir lu jusqu'au bout car parfois, l'intrigue bascule... et ce n'est pas de la façon dont on s'imagine que les choses se passent..... voilà pourquoi je persévère...Revenons à notre Mrs Dalloway.
"Ce que l'on pouvait dire d'évident à son propos, c'est qu'elle étaitmondaine...de(s) cartes à déposer, des gentillesses à faire aux gens ; courirpartout avec des bouquets de fleurs, des petits cadeaux...Et bien sûr elleprofitait intensément de la vie. C'était sa nature de tirer plaisir des choses"Une journée de juin, Mrs Dalloway donne une réception et descend acheter des fleurs "elle-même"... et livre au lecteur, ses pensées qui nous permettent de remonter le cours de sa vie et de pénétrer aussi dans celles de son entourage et des personnages collatéraux.Richard son mari, qui ne sachant dire "je t'aime", trop timide, trop d'habitude se fend d'un magnifique bouquet..Peter qu'elle a failli épouser, toujours amoureux ?Sally, l'amie frivole de jeunesse... devenue... lis tu verras bienSeptimus, grand psychotique qui nous invite à partager son délireRézia, Hugh, Mrs Bruton, Elizabeth, Miss Kilman...Je ne me sens pas trop inspirée pour en parler davantage... demain peut êtreTu peux le lire si tu veux et me dire ce que tu en penses.....et je te "copie/colle" un avis piqué sur amazone.frPar : Amazon.frLes préparatifs d'une soirée, l'errance mentale d'un personnage énigmatique... C'est sur ces rares éléments d'intrigue que repose le récit d'une journée dans la vie de Clarissa Dalloway. Dans sa première oeuvre véritablement moderniste, Virginia Woolf rompt définitivement avec les formes traditionnelles du roman. Les souvenirs (ceux de Peter Walsh l'amour d'autrefois, de Sally Seaton l'amie de jeunesse) ressurgissent au gré de tout un réseau d'impressions et de sensations propres à l'héroïne, qui elle-même est vue à travers les yeux d'une myriade d'autres personnages (sa fille, Peter lui-même) qui traversent cette journée rythmée par le carillon de Big Ben, seul élément objectif qui demeure dans ce tableau impressionniste. Par un mouvement de ressac, le texte opère des incursions dans les différentes consciences en présence, qui à leur tour se coulent hors d'elles-mêmes pour envahir le monde extérieur et se relayer. Les différentes voix, sur le mode du monologue intérieur et du discours indirect libre, viennent enfler le texte, formant ainsi un entrelacs de "courants de conscience" tissé avec une aisance qui, déjà remarquablement maîtrisée, n'est pourtant qu'un prélude à la Promenade au phare et aux Vagues qui constitueront l'apogée de l'oeuvre de Virginia Woolf. --Sana Tang-Léopold Wauters --Ce texte fait référence à l'édition Poche .

samedi 14 mars 2009

0 Un mmonde sans fin... Ken Follet

Le premier, suite des piliers de la terre nous fait voyager au moyen âge... je te raconterais ça plus tard vu que j'ai le nez dedans pour le moment.....
Pas du tout habituée à ce style de littérature... j'en suis à la 265ème page sur... 1200 et des brouettes... je dois dire que l'on s'attache aux personnages.... on a envie de suivre leurs péripéties.... les descriptions sont agréables, le récit aussi.... et on peut grapiller à droite ou à gauche des informations, que l'on pouvait ignorer sur les moeurs, les us et coutumes du moyen âge... enfin, là je parle pour moi....
La c'est Gwenda qui m'intéresse, et sa tentative de séduction auprès de Wulfric.... elle lui a fait boire le philtre d'amour.... mais naccache... il est allé faire sa petite affaire tout seul et elle en a été quitte pour se rhabiller, car Wulfric est amoureux d'Annet...qui le surveille de près !!! Gwenda a fini par échappé au sort que voulait lui réserver son père, la vendre contre une vache... sympa avec les filles !
Auparavant c'était Merthin et Caris.... qui finalement se retrouvent... ayant déjoués la rouerie de Griselda... manquait plus qu'elle se fasse passer pour "engrossée" par Merthin, alors que le père est un autre... Non mais !!!



Le second, alors là... je peux même pas t'expliquer.... il s'agit du Transfert c'est à dire de l'amour, en psychanalyse... pour le moment je peux te dire que Lacan s'appuie sur "Le Banquet" de Platon, c'est sympathique, écrit avec drôlerie par moment... mais pas facile du tout....
j'en suis a l'analyse du discours d'Eriximaque médecin, après celui de Phèdre et celui de Pausanias.
Phèdre s'en réfère aux dieux ... et aussi au sacrifice de l'aimé pour l'aimant.... Alceste, Achille...
Pausanias, nous introduit à la psychologie du riche
Eriximaque à l'harmonie... bon j'en reparlerai à un autre moment car je n'en suis que là.
Ah ah... Aristophane, ce pitre vulgaire ? ce comique qui nous la ramène avec ses deux moitiés collées ensemble... auxquelles il faut adjoindre un petit robinet pour combler leur manque ?

mercredi 14 janvier 2009

0 A venir car PAL

"Dans la marche du temps" de Daniel Rondeau, 1150 pages. Oui, mille cent cinquante pages -version Poche je tiens à le préciser....
"Orgueil et préjugé" de Jane Austen , 621 pages. Oui, six cent vingt et une pages - version Poche-
que j'ai en PAL comme disent les gens .. que j'ai en cours... mais laissé et reprendrai. Pas fan d'Austen, pas ma tasse de thé british !
"L'Ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafon, 636 pages. Oui six cent trente six pages - toujours en Poche- j'ai lu hier une critique chez George Sand et Moi qui confirme mon envie de le dévorer....
"Le pays du dauphin vert" d'Elizabeth Goudge, 792 pages. Oui sept cent quatre vingt douze pages, en encore en Poche.... Là je sais pas où je vais



A SUIVRE !

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